Avro RJ85

C’est avec une certaine émotion que je me suis embarqué dans cette aventure de trois mois pour l’Irlande.

Voilà pourquoi je me suis retrouvé à bord d’un « Avro RJ85 », où j’ai pu vivre mes premières heures de ma vie à bord d’un avion. Après cette grand première que fut pour moi de prendre les airs, j’arrive, après 1h50 de voyage, à mi-chemin. Eh oui, l’aéroport de Dublin étant à 2 heures de routes en bus, il me fallait encore trouver la gare routière pour arriver à Carlow.

C’est alors que je me rendis vite compte que j’avais quitté le sol français, aucuns panneaux pour me traduire mes premières heures en Irlande. Flute me disais-je, mais là de petites images sur ces mêmes panneaux me permirent de me diriger assez aisément jusqu’à mes bagages qu’il me fallait récupérer au plus vite. Seulement 45 petites minutes me séparaient de mon atterrissage, du bus que j’avais prévu de prendre.

Une fois les bagages récupérées, je me dirigé d’un pas assuré vers la gare routière. Et là, il n’y avait non pas un bus mais une armée d’entre eux avec une myriade de compagnie. Et cette fois-ci, pas d‘images pour me guider, non. C’est alors que je pris rapidement la décision de sortir mon « very good English » -à prononcer avec un bon accent français-, et là on me dit que mon périple n’est pas terminé puisque je ne suis pas au bon endroit. Malheur me dis-je, plus que 20 min. Fort heureusement après avoir parlé à quatre autres personnes je trouve enfin mon bus qui m’amènera à Carlow.

Carlow, ville où je me rends compte que pour saisir chaque mot que l’on me dit, je dois faire preuve d’une grande concentration pour réussir à comprendre le minimum syndical.

Après tout cela, il est déjà temps pour moi de me laver et de me coucher pour, dès le lendemain, commencer à prendre mes marques et potasser mon vocabulaire sur l’agronomie, car je me rends compte que comme pour le reste, il y a du boulot (mis à par peut-être en temps de crise…. ^^) !

Lepreuchaunement votre,

Florent

Lepreuchaun