Le week-end dernier, mon séjour en Irlande a pris un nouveau tournant : le campus de Corrib Village fermant ses portes jusqu’à la rentrée, il me faut quitter l’appartement que j’habite depuis presque trois mois. Tempo et Leila repartant à Hong-Kong, c’est donc avec Andrea, mon coloc italien, que nous quittons le campus de l’Université à 10h. Direction ? Notre nouvelle maison pour une semaine, une superbe bâtisse à deux étages située dans le quartier de Rahoon, à l’Ouest du centre-ville de Galway.

Lorsque nous arrivons sur le perron de notre nouveau home sweet home, le couple propriétaire nous accueille avec des grands sourires et nous fait visiter la maison. Et quelle maison ! Un petit salon chaleureux, des sofas faisant cercle autour d’une cheminée de pierre ; une salle à manger avec des centaines de rangements, plus un buffet pour la vaisselle (comprendre : pour la centaine de verres de bières de la famille et autres pintes aux formes  atypiques) et une cuisine de bois clair. Au fond, la laverie avec machine à laver et sèche-linge et la porte qui donne sur le jardin, une petite terrasse dépourvue du moindre brin d’herbe. A l’étage, trois chambres et un bureau ; et plus haut, deux autres chambres mais nous n’avons pas accès à l’escalier. A côté de ça, Corrib Village fait figure de taudis ! J’en viens presque à regretter de ne pas avoir trouvé cette maison avant !

Détail d’importance : la maison est meublée comme si la famille y vivait encore. Photos des enfants, bibelots, souvenirs de vacances, DVDs et livres… Rien à voir avec l’appartement de Corrib à la déco épurée et impersonnelle et ses murs dignes de ceux d’une prison. Ici, on ne peut que s’y sentir chez soi !

Galway Girl, dressed for the Mad Hatters Day

(je précise que ce chapeau appartient à la famille qui vit dans de la maison ; toute reproduction, même partielle, est interdite sans l’autorisation écrite préalable des propriétaires)

Le must ? Se poser dans le petit salon, au pied de la cheminée, enfoncée dans l’un des épais fauteuils de la pièce, thé à la menthe et petits gâteaux à portée de main sur la table basse, et rédiger ces lignes, mon portable sur les genoux ! Ne manque plus que le feu dans l’âtre… mais je me demande si nous avons le droit. De toute façon, le problème ne se pose pas : pas de bûches dans le coin – et à moins de faire brûler la Precious Cup d’Andrea, pas de quoi produire de flammes respectables.

FlagIreland

Cet article est probablement le dernier avant l’épilogue… car aujourd’hui, le compte à rebours démarre officiellement :

il ne me reste plus que deux semaines irlandaises à vivre !