L’excursion en chiffres
Nombre de participants : 4
Transport : car + train
Distance : 156 km (soit 1h40 en TER)
Préambule
Baptisée capitale européenne en raison des multiples institutions européennes et internationales que la ville abrite, Strasbourg est le fief de l’Alsace… et plus généralement de l’Union Européenne. Profondément marquée par son histoire, elle garde la frontière avec l’Allemagne dont elle partage la culture. Mais au-delà de son aspect biculturel, Strasbourg se distingue aussi par son architecture.
Sur la Grande Île, entourée par la rivière Ill au sud et le Fossé du Faux Rempart au nord, se trouve le cœur de la cité médiévale… Un labyrinthe de rues pavées étroites qui guide le passant du côté des ponts couverts ou dans le quartier de la Petite France ; ou l’emmène au pied de la célèbre Cathédrale Notre-Dame à l’architecture gothique unique. L’ensemble du centre-ville a même été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco !
Récit d’excursion
Départ aux aurores un dimanche matin, dans un esprit typiquement blog-trotteurais, vers une ville légendaire pour ses marchés de Noël et ses tractations politiques interminables. C’est néanmoins quelques semaines avant que l’effervescence de fin d’année ne gagne les lieux que nos valeureux fondateurs, épaulés par une guest star d’exception, se sont lancés à sa conquête. Retenez votre souffle, car voici leur mythique épopée!
Ne craignant ni la pluie, ni le chavirage, nos explorateurs embarquèrent sur un bateau couvert et climatisé, depuis lequel ils purent découvrir le quartier de la Petite France et des tanneurs, les Ponts Couverts et le barrage Vauban, le parlement européen, et tant d’autres sites dignes d’intérêt!
Les photos prises depuis l’intérieur du vaisseau étant toutes médiocres, nous allons plutôt ouvrir une parenthèse aw-c’est-trop-choupinou-!, grâce à l’image suivante:
Elle nous permet en outre de respecter notre quota de nounours pour cet article, c’est parfait!
A part ça, le téléphone d’Aurélie s’est cru propulsé dans Avatar, d’où ce très curieux portrait d’elle et moi (moi aussi, je veux être pote avec Sigourney Weaver!).
Suite à ce périple éprouvant, exténués d’avoir tant navigué, nos héros partirent se sustenter, mais nous ne révèlerons pas avec quoi, de peur de vous faire gagner des calories à cette seule évocation. Sachez seulement que ce fut bon, et que cela leur fournit l’énergie nécessaire pour s’engouffrer dans la majestueuse cathédrale.
Non, vous ne rêvez pas, nous parlons bien de cette cathédrale, celle dont la seule vue vous fait frémir d’effroi, celle dont l’aura de puissance suffit pour écourter la vie du parapluie d’Aurélie, celle qui se gravit mais jamais ne se ravit.
Ceci est le dernier signe de vie connu de ce précieux petit objet, dont l’air réjoui ne laissait rien présager de cette fin si soudaine. Nous nous unissons de tout cœur à la confrérie des vêtements de pluie pour pleurer sa disparition, et lui souhaitons bon séjour dans les cieux, aux côtés de Mary Poppins et des machines à coudre.
Leur chagrin surmonté, nos bondissants blog-trotteurs pénétrèrent dans ces lieux saints, où les attendaient monts et merveilles. Un orgue d’une beauté surréelle les accueillit, de toute part encerclé par des vitraux tous plus beaux les uns que les autres.
Nos vigoureux chevaliers, jamais rebutés par l’effort physique, décidèrent de se percher au sommet de la cathédrale, afin d’y admirer une vue exceptionnelle sur les alentours.
L’ascension des 330 marches ne leur arracha qu’un soupir de contentement, et une unique goutte de sueur qui partit abreuver les saules pleureurs en contrebas.
Embaumant la pluie, nos conquistadors rassasiés de grand air et de panorama entamèrent la descente, sereins quant à la hauteur vertigineuse depuis laquelle ils s’élançaient.
Sans s’accorder le moindre répit, ils décidèrent, sitôt la terre ferme regagnée, de déambuler dans les rues du quartier de la Petite France.
Bien leur en prit, car le soleil les suivit, et les gratifia d’un sublime coucher sur les eaux, aux abords de la rue du Bain-aux-Plantes.
Le barrage Vauban se présenta ensuite à eux dans toute sa splendeur.
Nous vous laisserons sur une note de nuit tombante, à l’image de celle égayant nos héros lors de leur départ de cette ville féérique.
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