Archives annuelles : 2013

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Architecture, mon amour (1ère partie)

¡Hola muchachos! Étant donné le nombre conséquent de photographies que j’ai prises de monuments espagnols, immeubles et autres œuvres urbaines, j’ai décidé de les regrouper sous le thème général de l’architecture admirable dans ce pays, ou tout du moins dans la communauté de Madrid. Ce sera une sorte d’ode à la beauté anthropique, en images plus qu’en paroles. En raison de son extension, ce projet sera divisé en trois articles. En avant pour la première partie! Iglesia de los Jerónimos (Madrid): Eglise surplombant le museo del Prado, gros coup de cœur. Palacio Laredo (Alcalá): Palais érigé sous les ordres de l'architecte Manuel José de Laredo, inspiré par tous les styles ayant cohabité en Espagne au fil du temps. Sublime, je veux la même maison. Plaza de Neptuno (Madrid) Plaza de Santa Ana et statue du poète Federico García Lorca (Madrid) Plaza Cervantes (Alcalá) A bientôt pour la deuxième partie!

Par |13 août 2013|Flora|6 Commentaires

La cité rebelle de Cork

Deuxième plus grande ville d’Irlande après Dublin et principal port d’Irlande, Cork est située dans le comté du même nom, au Sud-Ouest de l’île. C’est d’ici que 3 millions d’Irlandais prirent la mer pour le Nouveau Monde ; à noter que jusqu’aux années 1960, la cité fut le point de départ de nombreux bateaux pour l’Amérique. Source : http://www.govoyages.com/promo-tourisme-irlande-cork.html  Cork tire son nom de l’irlandais corcach, qui signifie emplacement marécageux. Cette dénomination fait référence au fleuve Lee qui traverse la ville ; d’ailleurs, le cœur du centre-ville se situe sur une île au beau milieu des eaux. Si l’on s’intéresse à l’Histoire, Cork fut autrefois un bastion contre la colonisation anglaise, d’où son nom officieux de « cité rebelle ». De nombreux nationalistes irlandais s’y rassemblèrent au cours des ans…  Si vous interrogez aujourd’hui les habitants, ils vous répondront fièrement que Cork n’est rien d’autre que la vraie capitale de l’Irlande, contrairement à Dublin jugée trop perméable aux influences étrangères. Pour la petite anecdote, la ville a une spécialité culinaire pour le moins originale : le drisheen, un type de boudin noir fait à partir de sang de mouton, de bœuf ou de porc cuit et mélangé à du pain et du lait, la peau de la saucisse tirée d’intestins de moutons. Alors, envie de goûter le plat typique de la région ?  *** Ce Samedi, lever aux aurores. Branle-bas de combat dans l’appartement : aujourd’hui, tout le monde est d’excursion ! Tempo et Leila, mes deux colocs de Hong-Kong, Andrea mon coloc italien et moi nous rendons à pied jusqu’à la gare routière de Galway. Au programme, 3h de bus pour rejoindre Cork. De quoi roupiller tranquille avant que la visite commence ! Nous sommes déposés à 12h sur les bords de la [...]

Par |8 août 2013|Aurélie|4 Commentaires

Las Fiestas patronales de los Santos Niños

Du 2 au 6 août, Alcala célébrait la fête des enfants saints, patrons de la ville. Ces enfants nommés Justo et Pastor étaient deux frères ayant vécu sous le règne de l’empereur romain Dioclétien, décapités pour avoir affirmé leur foi chrétienne, vers 305 après Jésus-Christ. L’anniversaire présumé de leur mort est l’occasion pour les habitants d’Alcala de rendre hommage à leur martyr lors de plusieurs jours de festivités.  Au programme, un marché hispano-romain composé d’une multitude de petits stands dans les rues adjacentes à la cathédrale magistrale. Les commerçants étaient tous déguisés en romains, et des animations temporaires s’ajoutaient à ces postes fixes. Il y avait notamment : un groupe de musiciens ambulants du théâtre de rue, avec par exemple des acteurs reproduisant des scènes entières de Don Quijote des expositions d'art dans de petites galeries confidentielles un homme muni d’échasses bondissantes et de cornes de bouc, dansant avec les petites filles et pratiquant la pole dance sur les réverbères («c’est normal en Espagne ! ») des ânes sur lesquels chevauchaient des gamins un manège fonctionnant à l’énergie humaine (preuve que la crise frappe durement ce pays ou métier le plus absurde au monde ?) En marge de ce marché, le défilé des Gigantes et Cabezudos (géants et grandes têtes) enchantait les enfants de tout âge. Il s’agit de structures en bois de plusieurs mètres de haut représentant des personnages emblématiques de l’Espagne, que ce soit des archétypes populaires ou des figures historiques. Des volontaires les portent sur leurs épaules à travers la ville, au son et au rythme de la fanfare. Les géants de cette année étaient la reine, le curé, la princesse et le maire. Les Cabezudos ont une visée plus comique que les Gigantes, du fait [...]

Par |7 août 2013|Flora|5 Commentaires

Who Run The World? Girls!

Au moment où j’écris ces lignes, nous sommes Vendredi, à l’aube du long week-end de trois jours – oui, car en Irlande, le  premier lundi d’Août est férié, inaugurant les vacances ! Il est 13h, tous les doctorants ont mis les voiles et je me retrouve seule au labo, avec quelques expériences à achever. Premier réflexe : allumer mon ordinateur. Deuxième réflexe : mettre la musique à fond. Ambiance discothèque dans le labo, yeah ! Rien de mieux que de manier boîtes de Pétri et pipettes au son de Avicii vs Nicky Romero – I Could Be The One !! C’est donc tout naturellement que je vous propose d’accompagner cet article au son de cette musique. Comme ça, vous aurez une petite idée de mon hard-working après-midi de ce Vendredi ! Aujourd’hui, je vais vous parler du fameux Ladies Day, que j’avais déjà décrit dans un article précédent et auquel j’ai eu la chance de participer hier. Malheureusement, je n’avais pas de robe de soirée avec moi (en même temps, difficile de caser quoi que ce soit de plus dans ma valise le jour de mon départ) ; j’ai donc mis le haut le plus classe que j’avais sur un jean noir. Mes colocs et moi avions prévu de profiter de la soirée en ville et manger un Fish&Chips. C’est à 18h, heure de fin des courses hippiques du jour et accessoirement heure du dîner dans la plus pure tradition irlandaise, que nous nous sommes rendus dans le centre de Galway. A peine arrivés à Eyre Square, nous basculons dans l’ambiance. La place, d’habitude plutôt déserte, est noire de monde. La population oscille entre 20 et 35 ans – et quelle population ! Hommes en costards-cravates et femmes en robes. Tranchant [...]

Par |2 août 2013|Aurélie|8 Commentaires

L’appel de l’Océan

Samedi 6 juillet 2013 Le week-end s'annonce tranquille... Mme Clark me propose d’aller faire les magasins, afin de m’équiper pour ma nouvelle occupation, à laquelle elle m'a initiée. Malheureusement, je ne peux pas vous dire ce que c’est… C’est une surprise ! Nous allons donc dans différents magasins : outils, tissu…  Nous flânons ça et là, nous allons même faire un tour dans un magasin de seconde main. C'est fou tout ce que tu peux trouver ! Après cette matinée très fructueuse, nous décidons de rentrer à la maison pour déjeuner. Sur le chemin du retour, Mme Clark m’indique l'itinéraire à suivre pour aller à la plage. Hum… Intéressant! C’est ainsi que commence le chapitre : Dorine à la plage. Je mets mon casque, mes gants de rider professionnel et j’enfourche le vélo que ma nouvelle famille d’accueil a eu la gentillesse de me prêter. Je dois avouer que ça me prend quelques mètres pour maîtriser l'engin et ma trajectoire. Mais me voilà partie, direction City Beach! Source : Google Map Evidemment ce serait trop facile si tout était plat. J’enchaîne montées, descentes, faux-plat, bosses, etc. Je ne pensais pas qu’il y avait autant de collines à Perth… Au bout de 6 km environ, j'arrive enfin à destination : ma récompense après tant d'efforts. La mer est en vue ! Si tu savais à quel point tu m'avais manqué... Après avoir sécurisé mon vélo, je cours me changer et enfile mon nouveau short australien. Bien que la chaleur ne soit pas au rendez-vous, je m'installe tranquillement au soleil et me prélasse sur le sable. Le bruit des vagues, le sable glissant sous mes pieds, l'odeur des embruns soulevés par le vent... La plage quoi ! Des volleyeurs disputent un match un peu plus haut [...]

Par |1 août 2013|Dorine|10 Commentaires

El beso de la mujer araña, Manuel Puig

Aujourd’hui, je vous propose de déroger à notre sacro-sainte règle de l’article illustré par mes clichés plus ou moins bien cadrés et exposant mes pérégrinations. Car aujourd’hui, ce sera une recommandation de bouquin en espagnol, youpi! A tous ceux qui se sentent  d'ores et déjà victimes d’une prise d’otages déloyale, effectuée par une bibliophile sociopathe, fuyez vite, avant que le refrain de « Come together » ne vous attache définitivement à cette page ! Vous ne pourrez vous empêcher de vous dandiner après cela, et les souris ont tendance à être peu coopératives sous des doigts reliés à un bras agité de manière sporadique. Ceci étant dit, parlons un peu de ce merveilleux livre, offert par Marimar lors de mon séjour chez elle. Car non, elle ne s’est pas contentée de m’héberger, quitte à être extrêmement généreux, autant aller jusqu’au bout, n’est-ce pas! Me voici donc en possession d’un livre, écrit pour moi semble-t-il, et dont le titre m’était déjà familier avant mon arrivée en Espagne. Ce chef-d’œuvre de la littérature sud-américaine fut publié en 1976, et immédiatement interdit en Argentine, du fait de son sujet: deux hommes partageant une cellule dans la prison de Buenos Aires, l’un accusé de corruption de mineurs (i.e. d’homosexualité) et l’autre d’actes politiques subversifs (i.e. d’être communiste).  A partir de cette situation, l’auteur tisse un long dialogue entre les deux personnages, à peine interrompu par quelques documents à la froideur administrative, dialogue qui constitue un véritable révélateur de leur complexité. Le détenu homosexuel se comporte comme une Shéhérazade des temps modernes, contant des films vus dans sa vie d’homme libre afin de permettre leur évasion spirituelle de ce morne lieu.  Ce qui est tout bonnement incroyable dans ce livre est son apparente simplicité [...]

Par |27 juillet 2013|Critique de livre, Flora|14 Commentaires

Un Juillet à Galway

Aujourd’hui, je vais parler d’un évènement estival de grande ampleur ici, à Galway : chaque Juillet, la petite ville médiévale se transforme en véritable Place To Be. Elle devient le berceau pendant trois semaines de festivals insulairement connus : le Galway Arts Festival, le plus grand festival d’arts en Irlande, et les Galway Races, des courses hippiques s’étirant sur une semaine. Durant cette période, la ville change de visage. Les rues sont envahies par la foule, les pubs pleins à craquer dès 21h. Trouver un hôtel relève vite du parcours du combattant ! Cette année, le Galway Arts Festival se déroule entre le 15 et le 28 Juillet. Au programme, de nombreux concerts d’artistes internationaux et irlandais, des pièces de théâtre jouées un peu partout dans la ville, des spectacles de danse, des conférences et de nombreuses street performances à toute heure de la journée.   Un chapiteau dressé près de l’Université accueille le soir musiciens et chanteurs : la nuit, les voix s’embrasent et la musique bat son plein, les lumières du pavillon se reflétant dans la Corrib River.  Source : http://www.telegraph.co.uk/sponsored/travel/visit-ireland/10079462/galway-arts-festival.html Mais c’est lors des Galway Races que la ville voit sa population multipliée par deux, mêlant habitants, touristes curieux et amateurs équestres. Prenant place le dernier lundi de Juillet (c'est-à-dire lundi prochain), cet évènement est la rencontre hippique la plus importante du pays… et la deuxième de toutes les îles britanniques. Les courses ont leur rituel propre – chaque jour apporte son lot de surprises ; d’ailleurs, on les décrit communément comme le « Mardi gras de l’Irlande ». Vous allez vite comprendre pourquoi.   Les courses ont lieu en périphérie de la ville, au sein de l’hippodrome de Ballybrit. Pour s’y rendre, oubliez la voiture, car les routes sont [...]

Par |26 juillet 2013|Aurélie|6 Commentaires

« Une image vaut mieux que mille mots » Confucius

Dublin Jo Burger, Dublin Ich bein ein Dubliner Dublin Dun Laoghaire Temple Bar, Dublin Dublin The Old Library, Trinity College Bookstore, Dublin Market Bar, Dublin Dublin Howth National Botanic Gardens of Ireland, Dublin The Stag's Head, Dublin Dublin

Par |21 juillet 2013|Anais|12 Commentaires

Présentation

Bien que Saienne, je déroge à la règle en faisant mon stage dans une ferme horticole. Je travaille ici, à Westmill Organics, en tant que WWOOFer. Tout comme son nom l’indique, cette exploitation produit des légumes bio. Mais que fait donc ici une PROTEC! Pourquoi toutes ces contradictions ?!? Je vais sans plus attendre vous dévoiler les mystères cachés de cette interrogation ; source de cette fabuleuse épopée au sein d’une contrée voisine : l’Angleterre. Mes deux années passées à l’ENSAIA m’ont permis de me forger une vue d’ensemble sur le monde agricole.  Quand vint l’heure de me spécialiser, je me suis rendue compte que l’horticulture m’attirait beaucoup. J’ai donc postulé à Agrocampus Ouest Angers au sein de la spécialité Gestion Durable du Végétal où j’ai été acceptée. Cet M2 concilie production et préservation de l’environnement ce qui est indispensable car l’horticulture est un des secteurs agricole qui utilise le plus d’intrants par unité de surface. Voilà donc pourquoi, moi petite saienne, je me retrouve dans la campagne anglaise à 38 km au sud-ouest d’Oxford, dans le village de Watchfield.

Par |18 juillet 2013|Florence|4 Commentaires

Un week-end à Madrid (2ème partie)

Hola muchachos! Reprenons ce week-end où nous l’avions laissé, à l’aube du dimanche. Profitant une fois de plus de la fraîcheur du petit matin – au sens espagnol, à 10h donc- nous partons découvrir el Parque del Retiro, un immense jardin de 118 hectares au Sud-Est de Madrid. Afin de l’atteindre, il faudra affronter le métro madrilène, nettement plus propre que celui de Paris, mais qui a la fâcheuse manie de débouler sur les voies depuis la droite. Je ne pense pas que ce détail puisse perturber grand monde, à part les pauvres petites parisiennes dans mon genre. L’étroitesse du quai m’a également marquée, il serait fort aisé de trébucher et s’abîmer sur la voie ici, notamment aux heures de pointe. Une fois le dragon terrassé, tel Saint Michel empli d’orgueil je sortis de la bouche du monstre pour me retrouver face à mon Arc de Triomphe : la Puerta de Alcala (numéro 1 sur la carte). Si vous étiez la personne en train de prendre cette photo, je me trouverais donc derrière vous, à 30 kilomètres de là (vous avez le temps de me voir arriver).  Entrons à présent dans le Parque, richement ombragé et parsemé de fontaines, sculptures et autres petit palais (numéro 2).   (numéro 3) Mon préféré restera le Palacio de Cristal, dans la fournaise duquel je me suis aventurée, nonobstant mon amour du froid qui me hurlait de rester où j’étais (numéro 5).   Le palacio Velazquez valait également le détour, notamment pour les mosaïques ornant sa façade (numéro 4). A l’intérieur, une exposition des plus originales d’un artiste brésilien contemporain. Il se nomme Cildo Meireles, et utilise l’art comme moyen de réveiller la conscience du public. Il fait énormément appel [...]

Par |18 juillet 2013|Flora|4 Commentaires