Archives annuelles : 2015

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Dans les rues d’Addis

Et voilà, nous y sommes : dans l’avion pour un nouveau départ. Enfin ! Une escale au Caire plus tard – à guetter en vain les pyramides dans la nuit noire – et nous posons enfin le pied sur le sol éthiopien. Addis Abeba ! Je sens à ma première bouffée d’air les effets de l’altitude, mais rien de trop marqué. Il est 4h du matin. L’aventure commence. Source : http://www.lexilogos.com/ethiopie_carte.htm Addis Abeba (ou « nouvelle fleur » en amharique) est la capitale de l’Ethiopie, riche de plus quatre millions d’habitants. Entourée de collines, elle fait partie des capitales les plus élevées au monde : 2400m, rien que ça ! Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il s’agit d’une ville récente née à la fin du XIXe siècle. Addis s’est créée sous l’initiative de l’épouse de l’empereur Ménélik II, l’impératrice Taitu, préférant quitter les collines d’Entoto balayées par le vent pour le plateau et ses sources d’eau thermale. C’est donc en 1892 qu’Addis Abeba voit le jour, Ménélik II y construisant son palais. C’est l’empereur lui-même qui est d’ailleurs à l’origine des forêts d’eucalyptus qui ceinturent la ville. En effet, les ressources forestières diminuant, l’arbre issu d’Australie y fut implanté à l’époque : grandissant de 12m en 5 ans, les capacités de régénération de l’eucalyptus sont imbattables ! Un plan de reboisement massif fut ainsi adopté. Depuis, il s’agit de l’arbre n°1 du pays. Addis Abeba est aussi le siège de l’Union Africaine, engagée sur les questions de paix et de sécurité sur le continent, et où se réunissent tous les chefs d’État africain (hormis le Maroc). Source : buzzkenya.com Premiers pas dans les rues. De grandes avenues quadrillent la capitale, où passent en trombe taxis, voitures et gros 4X4, minibus plein à craquer, grands bus [...]

Par |6 septembre 2015|Aurélie|3 Commentaires

Welcome to Ethiopia !

Un an jour pour jour après mon retour de Guyane, me revoilà bagages à la main, prête à m’envoler à nouveau hors d’Europe. Après de longues prospections, l’opportunité de partir s’est enfin offerte : un volontariat d’une année au sein d’une association française de valorisation des échanges et de la coopération avec l’Ethiopie, travaillant en collaboration avec les collectivités du pays et les populations locales. C’est à Débré Tabor, ville de 70 000 habitants et où l’association intervient, que je vivrais durant un an. Les projets sur lesquels j’interviendrais sont multiples : améliorer les conditions sanitaires et sociales des populations défavorisées, développer l’ouverture de la ville, réaliser des actions auprès des jeunes. Le site de l’association – n’hésitez pas à y faire un tour, cliquez sur l'image ! : A terme, le projet associatif veut ouvrir le chemin au développement d’une coopération décentralisée entre Débré Tabor et une collectivité française. Source : http://www.lexilogos.com/ethiopie_carte.htm L’Éthiopie, ou République fédérale démocratique d'Éthiopie, est un pays de la Corne de l’Afrique entouré de l’Érythrée, la Somalie, le Soudan et Soudan du Sud, le Kenya et la République de Djibouti. Avec ses 90 millions d’habitants (données 2011), c’est le deuxième État le plus peuplé du continent africain. Marquée par l’Histoire et entourée de nations au contexte sécuritaire particulièrement instable, l’Éthiopie souffre encore d’une image de pays pauvre et désertique, ravagé par la famine. Rien à voir avec l’Éthiopie d'aujourd'hui ! Le pays renferme d’incroyables richesses, ne serait-ce qu’en termes historique et culturel. Seul État africain à n'avoir jamais été colonisé, l’Éthiopie est forte d'une tradition de lutte pour l'indépendance. Constitutionnellement laïque, il fourmille de nombreuses croyances et se distingue par un riche héritage chrétien orthodoxe. Le pays possède également une diversité incroyable de paysages où se [...]

Par |31 août 2015|Aurélie|2 Commentaires

« Avec du soleil, même un cimetière est gai » (Tchekhov)

Parmi la multitude de variétés de parcs et jardins, se détache une catégorie bien distincte; celle des cimetières. Les plus étendus et arborés d'entre eux sont paradoxalement des lieux emplis de vie, où les végétaux séculaires jouent avec le soleil, où les oiseaux s'en donnent à cœur joie, se posant indifféremment sur la pierre d'un inconnu ou d'un illustre être humain, et où il fait bon laisser vagabonder ses pensées. Ci-dessous, les instantanés de quatre cimetières français remarquables, qui vous donneront probablement une petite idée de mon obsession pour les portes des tombeaux. Métal rouillé, peinture craquelée et mousse envahissante, le tout dans un écrin pierreux; une esthétique presque évidente! Cimetière Miséricorde (Nantes) Le "Père Lachaise nantais" Cimetière de Montmartre (Paris) Dénivelés et curiosités sous le viaduc La plus étrange tombe que j'aie jamais vue... Cimetière du Montparnasse (Paris) Petit frère du Père Lachaise Cimetière de Passy (Paris) Grandiloquence   Mausolée de Marie Bashkirtseff Inscription sur le monumental mausolée de Marie Bashkirtseff Peintre et sculptrice d'origine ukrainienne, Marie Bashkirtseff a passé l'essentiel de sa vie en France. Son Journal, tenu sans interruption depuis l'âge de 12 ans jusqu'à sa mort à seulement 25 ans, est aujourd'hui conservé à la BNF. J'en aime particulièrement cet extrait, datant du 9 mars 1879: Savez-vous que c’est une grande consolation que d’écrire ! Il y a des choses qui vous détruiraient si vous ne les destiniez à être lues et par conséquent « divisées à l’infini ». Son tableau Un meeting, présenté au Salon de 1884, est aujourd'hui exposé au musée d'Orsay.

Par |19 août 2015|Flora, Nantes, Paris|2 Commentaires

Les baobabs de Mayotte

Les baobabs de Mayotte L’île de Mayotte brille tant par sa biodiversité marine que terrestre, comme l'illustre le cas du baobab. Les baobabs sont de grands arbres appartenant à la famille des Malvaceae, (Bongacaceae étant l’ancien nom). Le nom de genre de ces arbres est Adansonia, qui renferme huit espèces dans le monde. Son aire de répartition se limite à deux continents : l’Océanie (Australie) et le continent Africain. Sur les huit espèces que l’on compte à l’échelle de la planète, six sont endémiques* de l’île de Madagascar, soit les ¾ des espèces. Les deux autres restantes sont le baobab africain et celui d’Australie. Mayotte est le deuxième territoire au monde en terme de diversité spécifique des baobabs, après Madagascar. En effet, de par sa localisation, elle jouit d’un patrimoine naturel exceptionnel, par les apports du continent africain, à l’ouest, et Madagascar à l’Est. Les espèces de baobabs sont au nombre de 2 sur notre petite île. Le baobab africain, très commun, se retrouve sur tout le pourtour de l’île, principalement en forêt sèche, à proximité du littoral. En-dehors de cette zone, sa présence est anecdotique. L’espèce malgache est quant à elle beaucoup plus rare, avec seulement deux stations connues à ce jour : à Mliha au Nord-Ouest et à Dapani au Sud-Est. Baobab africain : Adansonia digitata Espèce très largement répandue en Afrique, elle possède un tronc gigantesque selon l’âge. A coup sûr, il s’agit là du plus gros arbre de Mayotte, avec une circonférence de plusieurs mètres. Il a un feuillage caduc, passant toute la mauvaise saison (saison sèche : hiver austral) sans ses feuilles. Ses fleurs sont blanc-crème, pendantes de petite taille (comparé à A. madagascariensis), avec des étamines courtes. Elles dégagent [...]

Par |22 juillet 2015|Abassi|6 Commentaires

Comme un air de vacances

Petite galerie de photos loin, très loin de Paris Lorsque vos entretiens et vos balades vous envoient aux quatre coins de la France, il faut en profiter ! Voici un petit diaporama de photos prises un peu partout au pays de la baguette : à vous de deviner à quelles villes elles font référence… Cliché #1 Cliché #2 Cliché #3 Cliché #4 Cliché #5 Cliché #6 Cliché #7 Cliché #8 Cliché #9 Cliché #10 Alors ? Pas facile ? Les réponses, dans l'ordre : #1 : Les célèbres joutes nautiques sur le Canal Royal de la ville de Sète (Hérault) ! S'étalant de mi-juin à début septembre, elles voient s'affronter les jouteurs, une main serrée sur leur pavois (bouclier de bois), l'autre sur la lance de bois à bout ferré qui leur servira à déséquilibrer leur adversaire. #2 : Vue du Canal Royal, toujours à Sète. #3 : La place de la Comédie à Montpellier (Hérault), cœur des activités de la ville. Elle doit son nom au théâtre, situé au sud-ouest de la place. #4 : La cathédrale gothique Saint-André de Bordeaux (Gironde) et à ses côtés, la tour-clocher Pey-Berland, coiffée d'une statue de la vierge. #5 : La Chambre de commerce de Lille (Nord) de style néo-flamand, sur la place du Théâtre. #6 : Vue sur le quartier des Tanneurs de Dole (Jura) depuis la berge opposée de la rivière du Doubs. #7 : Toujours le long du Doubs - arrivée sur le quai Vauban de Besançon. #8 : Le Passage Pommeraye à Nantes (Loire-Atlantique), à l'approche des marchés de Noël. #9 : La cathédrale gothique Saint‑Corentin de Quimper (Finistère). #10 : Vue sur les toits de la capitale, depuis les toits du Printemps. Paris... Retour à [...]

Par |27 juin 2015|Aurélie|3 Commentaires

Les hortillonnages d’Amiens au fil de l’eau

Amiens. Capitale régionale de Picardie, la ville est célèbre pour sa cathédrale gothique Notre-Dame d’Amiens la plus vaste de France – et parmi les plus vastes du monde – ainsi que pour ses hortillonnages. Du latin hortus «jardin», le terme hortillonnage désigne des jardins flottants installés sur près de 300 ha. Situés à l’est d’Amiens, ce sont d’anciens marais comblés par l’homme, désormais îlots de terres fertiles cultivés depuis le Moyen-Âge. On compte un minimum de 400 îles, de tailles et de formes inégales. Elles sont séparées par un réseau de canaux (ou rieux en picard) qui forme un véritable labyrinthe s’étendant sur près de 65 km, alimenté par la Somme et l'Avre, son affluent. C’est d’ailleurs cette particularité qui a donné à la ville le surnom de « petite Venise du Nord ». S’y mêlent jardins maraîchers bien sûr, mais aussi jardins d’agrément ou potagers. A l’inverse, certaines zones où l’homme est moins présent constituent de vraies portions de marécages où évoluent faune et flore sauvages. Aujourd’hui, les hortillons, nom donné aux maraîchers, sont au nombre de sept. Ils vendent leurs productions dans le quartier Saint-Leu d’Amiens le samedi. Rendez-vous en ville le 3ème dimanche de juin : vous pourrez alors assister au vrai « marché sur l’eau » où, vêtus de leurs costumes traditionnels, les maraîchers descendent la Somme en barque à cornet. Créée en 1975 pour s’opposer au projet routier qui devait traverser le site, l'Association pour la protection et la sauvegarde du site et de l'environnement des hortillonnages agit pour la promotion et la défense du milieu naturel. Elle œuvre également à l’entretien du site afin que les berges restent en bon état. L’association propose également des visites guidées des hortillonnages, dans les traditionnelles barques à [...]

Par |18 mai 2015|Aurélie, Picardie|6 Commentaires

Des ravages de l’esclavage et des êtres marqués de son sceau

Beloved, Toni Morrison (1987)   Toni Morrison - Source: http://www.babelio.com/users/AVT_Toni-Morrison_7386.jpeg Vibrant, profondément humain, ce roman nous renvoie à nos incohérences et nos méfaits, et résonne particulièrement dans ce contexte troublé où les "affaires Ferguson" n'ont de cesse de se reproduire outre-Atlantique. L'après 11 janvier et les dernières élections semblent être d'autres signaux d'alerte puissants nous incitant à déjouer ce genre de situations. Toni Morrison, mythique romancière américaine, nous rappelle où loge notre humanité, notre orgueil et nos firmaments. Ce livre est beau, tout simplement. Loin de la froideur des faits détachés de toute réalité, elle nous ancre dans des destins brisés, des êtres profondément blessés et qui ont chacun leur manière unique de vivre après ces traumatismes. Ses propres mots sont comme suit: "I wanted to show the reader what slavery felt like, rather than how it looked." Dans Beloved, nous suivons ainsi les destinées de trois femmes noires suite à la Guerre Civile (1861-1865), dans l'Ohio: Sethe, sa fille Denver et Beloved, personnage dont je ne révèlerais pas l'identité, afin de ne point gâcher l'effet de surprise. Le thème central de Beloved est en définitive le lien intangible entre les vivants et les morts, le dialogue qui peut s'établir entre eux, et les méandres qui conduisent de l'oubli à la réminiscence. En s'inspirant d'un fait divers qui avait défrayé la chronique en 1856, Toni Morrison nous fait vivre et ressentir les mesures désespérées auxquelles les ex-esclaves ont dû se résoudre pour sauver ceux qu'ils aimaient d'endroits et de personnes emplis d'horreur. Le véritable personnage central de ce livre n'est pas Beloved, contrairement à ce que le titre du roman pourrait laisser croire, mais bien Denver, dont les circonstances de naissance incroyables sont un refrain, [...]

Par |15 avril 2015|Critique de livre, Flora|21 Commentaires

Faune de Mayotte, suite

Les oiseaux de Mayotte Les oiseaux constituent un groupe incontournable à Mayotte. On compte actuellement 143 espèces d'oiseaux répertoriées dans l’île, tout statut confondu. Cette riche diversité ramenée à la taille très modeste de l'île rend ce chiffre encore plus intéressant. Les espèces d'oiseaux marins ne sont pas négligeables, tant la configuration de l'île permet sa fréquentation, grâce aux différents reposoirs en mer (îlots, îlots au sable blanc, platier, rochers émergés, côtes rocheuses, ...). Les oiseaux terrestres ne sont pas en reste, avec des oiseaux plutôt forestiers, des oiseaux de zones humides (y compris mangroves) et d'autres que l'on rencontre dans différents habitats. Le taux d'endémisme n'est pas très élevé, du fait de la position de l'île, à mi-parcours entre les deux pôles de haute biodiversité de la région (Madagascar et l'Afrique). De plus, étant donné qu'il s'agit d'oiseaux, la migration des espèces est facilitée, et donc les échanges entre différents territoires. Place maintenant à la présentation en images des oiseaux de Mayotte. Avant cela, il nécessaire de préciser qu'à l'heure actuelle, peu d'espèces sont dans ma photothèque. Une mise à jour de cet article sera peut-être proposée, ou bien une suite? Le souimanga de Mayotte Un des plus petits oiseaux de l'île, dont il est endémique, et certainement le plus beau. Il s'agit du seul colibri de Mayotte. On remarque un dimorphisme sexuel : le mâle est très coloré, tandis que la femelle un peu plus terne (gris-foncé à noir sur le dessus, jaune sur le dessous). Cinnyris coquerellii mâle Cinnyris coquerellii femelle Le zostérops de Mayotte Le zostérops de Mayotte a une coloration jaune plus ou moins foncée selon les parties du corps. Ses yeux sont couronnés par un disque [...]

Par |6 avril 2015|Abassi|4 Commentaires

Le jardin mappemonde d’Albert Kahn

Dans les Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, est implanté le musée départemental Albert-Kahn.  Albert Kahn (1860-1940) est un banquier et grand mécène français. Humaniste et passionné de sciences, il va consacrer sa vie à l’établissement de la paix universelle. Sa fortune et son influence lui permettront de mettre en place de nombreuses institutions dédiées à l’Autre et l’Ailleurs, visant à favoriser la compréhension entre les peuples et la coopération internationale. http://albert-kahn.hauts-de-seine.net/ Le millionnaire philanthrope est notamment le créateur des "bourses autour du monde" qui ont permis à de jeunes enseignants de voyager et d'appréhender d'autres réalités ; ou encore les "Archives de la Planète", vaste projet de films noir et blanc et photographies réalisés autour du monde, capturant sur le vif des instants dans différents pays et au sein de différentes cultures. A l’image de son idéal de paix universelle, Albert Kahn va créer sur 4 hectares un véritable jardin dit « de scènes » qui unit différents pays, invitant le visiteur à réaliser un petit tour du monde grâce aux végétaux et paysages représentés. Premiers pas dans le village japonais Créé à la suite d’un voyage au Japon à la fin du XIXe siècle, Albert Kahn a fait venir spécialement des artistes du pays du Soleil-Levant pour concevoir ce premier jardin. On y trouve deux maisons d’habitation rapportées en pièces détachées depuis le Japon. Entrée dans le jardin anglais Crocus et jonquilles se déploient sur une pelouse bordée d’une rivière. Un pont surplombe l’eau. Poursuite dans la forêt vosgienne Aussi étonnant que cela puisse paraître ! Né en Alsace, Albert Kahn a voulu rappeler les paysages montagneux de son enfance. Un chemin de terre battue se sépare en quatre, s’enfonçant entre les pins et les épicéas. Forêt dorée, forêt [...]

Par |9 mars 2015|Aurélie, Boulogne-Billancourt|22 Commentaires

Week-end des adhérents GEPOMAY

Chaque année, l'association Groupe d’études et de Protection des Oiseaux de Mayotte (GEPOMAY), organise le "week-end des adhérents". A cette occasion, tous les adhérents sont conviés sur un lieu d'intérêt ornithologique avéré: cette année, le choix s'est porté sur l'îlot M'stamboro, au nord, du 20 au 22 février. Deux départs étaient possibles : - Vendredi à 16h - Samedi dans la matinée En ce qui me concerne, j'ai choisi d'y aller dès le vendredi pour profiter pleinement du WE. Je vous propose de découvrir le week-end des adhérents au travers des photos que j'y ai prises. Vue sur les îlots Choizil et M'tsamboro Nous sommes partis du village de Hamjago en barque, direction l’îlot Mtsamboro! Sur le trajet, nous nous sommes arrêtés sur un des îlots Choizil pour effectuer des points d'écoute. Les îlots Choizil sont formés de deux îlots distincts reliés par une langue de sable blanc. Selon mes (vagues) souvenirs, il semblerait que les Choizil soient les plus vieilles formations géologiques de l'archipel de Mayotte. La taille si réduite qu'ils ont actuellement serait le résultat d'un affaissement progressif. Voici quelques photos prises sur un des îlots Choizil: Vue sur Hamjago, village de départ L'îlot M'tsamboro L'îlot Mtsamboro est avant tout connu pour ses oranges, ce qui lui vaut la dénomination "d'îlot aux oranges", en référence à la production d'agrumes. Des oranges qui ont la réputation d'être les plus sucrées de Mayotte. Au lever du jour : Mon petit coin dodo, pas évident de trouver ce qu'il faut en arbre sur la plage! Un petit point botanique Sur la plage, un cordon dunaire formé de la fabacée Canavalia rosea, qui fait de cette plage une des plus sauvages [...]

Par |2 mars 2015|Abassi|4 Commentaires