Archives mensuelles : juin 2013

¡Bienvenidos al INIA!

Pour les trois mois à venir, je ferai partie de l'équipe de l'INIA d'Alcalá de Henares, l'équivalent de notre INRA. En premier lieu, où se situe donc cette petite ville espagnole? Actuellement, je travaille dans le centre de l'INIA d'Alcalá, où se trouvent la ferme La Canaleja et la banque de semences nationale (que j'ai uniquement visitée). En juillet, je passerai quelques semaines à l'INIA de Madrid, où se trouvent les labos de mesures sur les sols de La Canaleja. Commençons par une petite présentation de l'équipe de l'INIA. La première personne dont j'ai fait la connaissance était Encarna, qui est venue me chercher à ma résidence en début de semaine. Comme tous les autres gens du centre, elle est de petite taille et joliment bronzée. Encarna a une trentaine d'années et est fort sympathique, se préoccupant de mon bien-être et de ma santé. Elle m'a notamment répété à peu près 300 fois de mettre de la crème solaire car "con tanta blanca que eres, vas a quemar!" (tu es si blanche que tu vas brûler, telle Jeanne d'Arc en son temps...) José Luis est el jefe, le chef du centre. C'est lui qui a répondu à ma demande de stage. En sus de ses activités de directeur de l'INIA, il est également maire de son village. Il passe donc l'essentiel de sa journée à répondre aux coups de téléphone et à remplir de la paperasse. Lundi matin, il m’a fort gentiment emmené faire des courses afin que je n'aie point à porter des tonnes de sacs sous ce soleil de plomb. Le supermarché s'appelait Alcampo, traduction approximative de notre Auchan :) José Luis est vraiment adorable, il a lancé toute son équipe sur une [...]

Par |14 juin 2013|Flora|12 Commentaires

Pas de chance !

Coucou, Voici ma petite mésaventure avec mes vols. Pour arriver à mon lieu de stage à Greensboro, il fallait que je prenne deux vols en passant par Newark. J’étais dans l’aéroport de Buffalo mais il se trouve que le premier avion a prit un retard fou. Par conséquent, j'ai loupé mon deuxième avion ! Le prochain avion était à 7h40 le lendemain matin... J'ai demandé à l'accueil de l’aéroport de me payer un taxi et un hôtel mais ils ne voulaient pas car ce n'est soit disant pas de leur faute mais du gouvernement ! J’ai appelé mon lieu de stage en urgence pour leur dire de ne pas venir me chercher et que j’étais coincée à Newark. Ils ont très gentiment proposé de payer la nuit d'hôtel. Mais il restait un problème : ma valise. Au bout d'1h d’attente devant les tapis roulants toujours aucun ne signe de ma valise. Je retourne à l'accueil et on me dit qu'elle est à Greensboro ! En arrivant à l’hôtel, on m’annonce que  pour manger, il faut se faire délivrer les repas, j’obtempère mais au moment de commander mon plat, le livreur parlait une langue étrangère qui ressemblait vaguement à de l’anglais. La seule chose que j’ai compris pendant notre conversation était « Oh my god » (sûrement parce qu’il a du répéter sa phrase quatre fois). Quand j’ouvris le sac contenant mon plat, je vois des moules… ce qui ne correspondait pas du tout à ma commande. Je tiens à préciser que je n’aime pas les moules… Pendant notre conversation, le livreur n’a pas du comprendre plus que moi … Pour finir sur une note amusante : la télécommande de la télé dans ma chambre d’hôtel était une manette [...]

Par |14 juin 2013|Elodie|5 Commentaires

Sunday : Perth Day

Dimanche 9 juin 2013   Après un réveil plutôt tranquille (Merci aux corbeaux qui se sont placés tout près de ma fenêtre, satanées bestioles!), je me demande ce que je viens bien pouvoir faire aujourd'hui. Le ciel est parsemé ça et là de petits cumulus, mais rien de bien méchant. "Ce serait chouette de sortir et visiter un peu !" me dis-je. - Voudrais-tu que je t'emmène à la station de "train" pour aller jusqu'à Perth ? me dit Neil (en anglais bien sûr) - Oui, avec plasir. Merci beaucoup." C'est ainsi que commence mon périple dans la ville de Perth. A peine sortie de la gare, d'immenses tours se dressent devant moi. "Mais par où aller ?" Evidemment, douée comme je suis, je n'avais rien préparé. Je me promène donc au hazard et tente de retenir le nom des rues et les directions empruntées pour pouvoir retrouver mon chemin. En plus de ça, comme si ça ne suffisait pas, il ne fait vraiment pas beau et la pluie se joint même à la partie, seulement quelques "showers", comme ils disent ici ... Chouette ! Mais je me suis déjà douchée, merci. Par miracle, je tombe sur une librairie (Les livres me sauvent une fois de plus!) et m'achète une carte de Perth. Je décide donc de descendre vers Swan River au Sud de la ville pour voir un peu l'eau et, tiens pourquoi pas des cygnes! Mais Perth me réserve quelques surprises, le chemin est parsemée de choses très intéressantes. Voyez plutôt !                           Aaaah ! Le chemin de traverse !                                               Des kangourous en [...]

Par |12 juin 2013|Dorine|6 Commentaires

Irish Pubs, une véritable institution !

  Dans l'antre du Démon Guinness Accompagnée de Mathilde et Estelle, les deux stagiaires françaises, je suis allée lundi soir en ville. Elles m’ont fait une visite guidée des Places To Be, pubs, boîtes de nuit et restaurants confondus. Ici, les gens mangent tôt (le dîner est servi avant 18h) donc dès 20h, le peuple est dans les pubs. Pour un Lundi, les rues sont désertes ; cependant, à l’intérieur, des groupes font le show et attirent le quidam. Nous nous rendons à The Quays, le pub favori des filles. A l’intérieur, des musiciens jouent des musiques irlandaises : aujourd’hui, c’est soirée traditionnelle ! Nous nous frayons un chemin entre les tables. L’ambiance tamisée est propice à la conversation ; le niveau sonore est si haut qu’on s’entend à peine parler. Voix et éclats de rire nourrissent le joyeux brouhaha général, sur fond de flûte irlandaise. Nous réussissons à trouver une place de libre en bas. Maintenant, direction le bar. Les filles sont formelles : je ne peux pas boire n’importe quoi. Pour inaugurer mon premier pub, je dois prendre une… Guinness ! Très bien, très bien, allons-y gaiement. Mon sourire s’efface vite quand le barman m’apporte une ENORME pinte. Tiens d’ailleurs, j’en profite pour expliquer un peu le processus. Il faut savoir que commander une Guinness prend du temps. Pourquoi ? Eh bien, parce que le barman doit la tirer en deux fois. Le premier coup, il remplit aux ¾ ; le second sert à briser les bulles de la bière et lui faire obtenir sa couleur noire. C’est donc avec ma Guinness que je rejoins notre table. Première gorgée… La grimace. Ce goût amer est si… euh… caractéristique ? Je me demande bien comment je vais finir la pinte, moi… Heureusement, après quelques [...]

Par |12 juin 2013|Aurélie|7 Commentaires

Aventure aux States !

Salut à tous et à toutes ! Cela fait quelques jours que je suis arrivée aux États-Unis et il s'est passé pas mal de choses. Tout d'abord, j'ai vu une des plus belles merveilles naturelles : les chutes du niagara ! Après une journée d'avion, c'est un réel plaisir de découvrir cet endroit magnifique. Je logeais dans une auberge de jeunesse  à 25min à pied des chutes. J'ai pu goûter les fameux pancakes au sirop d'érable... Uhm c'est vraiment spécial de manger cela au petit déjeuner, je ne vais pas dire que j'ai adoré. Bon je ne suis pas venue aux States pour de la bonne nourriture, comme vous vous en doutez. J'ai fait pas mal d'attractions autours des chutes : - Cave of the Winds est une marche juste en dessous des chutes américaines, on se fait bien arroser, mais c'est impressionnant de sentir la puissance des chutes. J'ai été surprise par le nombre de mouettes qui vivent près des chutes, il y en a des milliers, et c'était la période de reproduction. -Maid of the Mist est une petite virée en bateau à proximité des chutes. Nous nous sommes tellement approché des chutes canadiennes qu'on se croyait dans une tempête. Vous n'imaginez pas la difficulté pour prendre des photos. -The three sisters sont trois petites îles reliées par des ponts où nous pouvons apercevoir les rapides.   Après tout cela, je suis passée du coté canadien pour observer les chutes de face (du coté américain on ne les voit que de profil). J'ai alors eu une mauvaise surprise : tout ce qu'on achète a une taxe de 30% qui n'est pas inclue dans le prix, les dépenses montent assez vite. Du coté canadien, [...]

Par |11 juin 2013|Elodie|6 Commentaires

Welcome in Ireland

(oui oui je sais c'est pas très original comme destination mais bon on fait avec ce qu'on a) Tout a commencé dimanche matin sous la pluie. Ma valise (17.3 kg) était déjà en route pour la soute et je me dirigeais vers la porte 12 en bonne compagnie saienne. En effet Julie prenait le même avion que moi. Le temps passa, les avions se vidaient, se remplissaient et repartaient mais la porte 12 restait fermée. Le doute commençait à s'installer quand un charmant agent Aer Lingus annonça 15 min de retard. Pas grand chose me direz-vous mais nous avions un timing à respecter et un bus à prendre à l’aéroport . L'avion s'élança finalement chargé d'une population hétéroclite : Irlandais sur le chemin du retour, sexagénaires françaises réalisant leur rêve et une lasse d'adolescents encore jeunes et insouciants. Arrivé à l'aéroport de Cork au milieu des champs et des vaches après avoir eu une magnifique vue sur la côte et les falaises. Récupération des valises (qui sont sorties là où il était indiqué Londres et pas Paris aller savoir pourquoi) et départ en quête du bus. Mais aucun panneau indiquant le bus. Premier contact avec les irlandais nécessaire. Quelques minutes de concentrations intenses plus tard, nous voilà devant l'arrêt. Et là au surprise ce n'est pas un, ni deux mais bien trois français que nous avons rencontré (quand je vous disais que ce n'était pas original comme destination de stage). Quelques rencontres irlandaises plus ou moins compréhensibles plus tard, nous voilà arrivées à Fermoy, petite bourgade aux alentours de Cork. Et au miracle comme par magie il fait beau. Les irlandais eux même n'en reviennent pas, cela fait 2 semaines que ça dure, ce n'était [...]

Par |11 juin 2013|Amandine M|2 Commentaires

Un ch’ti en Irlande : au boulot !

7h00 : Dans ma tête une chanson douce que me chantait ma maman … parcours ma tête : « Le téléphone sonne … » 7h10 : Je me rends compte que rêver de çà semble étrangement bizarre, et me lève dans un sursaut pour finalement éteindre ce qui n’était pas une chanson douce […] mais mon réveil, afin de ne pas déranger d’avantage mon colocataire qui finalement était déjà débout. […]

Par |10 juin 2013|Florent|5 Commentaires

Plongée dans les arcanes de The Applied Ecology Unit

Arrivée au labo Lundi 10 Juin, 10h : je pousse la porte du Centre for Environmental Sciences, au sein de l’Université de Galway. Personne dans les couloirs. Je monte au premier étage, longe le corridor. Une porte s’ouvre sur ma droite et une jeune femme déboule devant moi : Hey ! Are you Aurélie ? Bingo ! Il s’agit de Tracy, l’une des postgraduate students qui travaillent au labo. Elle me présente à un autre stagiaire, Keehan, un Irlandais bilingue français. Et puis, avant même que je découvre l’endroit : Do you want some tea ? Et nous voilà en train de discuter à la cafétéria pour faire connaissance. Je réussis sans trop de mal à saisir ce qu’elle me dit et à répondre à ses questions ; autrement, Keehan m’aide en traduisant les mots que je ne comprends pas mais la conversation reste strictement en anglais (faut pas déconner, hein). Quand nous revenons au labo, je rencontre les autres doctorants. Aucun ne dépasse la trentaine d’années. Petite présentation rapide du peuple : Il y a Dave, un Irlandais travaillant sur les molécules allergènes directement liées aux acariens. Quand il parle, j’ai presque envie de pleurer parce que je comprends tout ce qu’il dit sans effort. Ensuite, vient John, un doctorant qui est ici depuis cinq ans (comprendre : c’est un glandeur). Il bosse sur les impacts des infrastructures sur la qualité du sol. Quand il parle, j’ai presque envie de pleurer parce que je ne comprends rien de rien à ce qu’il me dit, même en faisant tous les efforts imaginables. Il y a aussi Maisa, une américaine délurée venue tout droit du Kentucky. Apparemment dégoûtée de son travail ici, elle va mettre fin à son doctorat fin Juin pour retrouver son Amérique. Et [...]

Par |10 juin 2013|Aurélie|11 Commentaires

Welcome to Western Australia

Samedi 8 juin Terre en vue ! Après de nombreuses heures à dormir dans des positions incongrues et très inconfortables, l'Australie est enfin visible. Il est midi, le ciel est dégagé excepté au dessus du pays. Une avalanche de nuages semble vouloir engloutir Perth. C'est là que je vais ! Je débarque donc sur la terre des kangourous, des koalas et autres animaux très dangereux comme des serpents et des araignées... Heureusement pour moi, il n'y a pas de serpents l'hiver (avec la chance que j'ai, je tomberai surement sur un de ses reptiles sans pattes) et les morsures d'araignées sont très rares (Are you serious ?!). Je vous tiendrais au courant si je survis à une de ces terribles rencontres. Je n'aurai probablement pas le temps de prendre de photos, vous m'excuserez. Je serais beaucoup trop occupée à prendre mes jambes à mon cou. Mes valises en main, je cherche des yeux ma "supervisor" Kayley, à l'entrée de l'aéroport. Je la vois enfin au milieu d'une foule d'australiens, tenant une petite pancarte où est inscrit mon prénom : comme dans les films ! Elle, son mari et moi même sommes donc en route pour la maison de ma famille d'accueil. Parler anglais après 18h de vol plutôt pénibles, c'est... Comment dire ? Assez compliqué ! Heureusement qu'ils sont très gentils et très accueillants ! Nous arrivons chez ma famille d'accueil : very sweet ! Helen & Neil m'accueillent également à bras ouverts et me font découvrir les futurs appartements. Leur maison est très chouette et leur jardin vraiment très chouette. Un petit bassin avec des poissons ! A peine les bagages déposés, je repars en voiture avec Helen. Il fait tellement beau que ce [...]

Par |10 juin 2013|Dorine|8 Commentaires

Le Grand Voyage !

Vendredi 7 juin Voici le jour du départ : ciel bleu, caniard (974 dan ker <3), chaleeeeeur... Et dire que je dois quitter tout ça. Evidemment un trajet sans encombres serait beaucoup trop facile et beaucop trop court à raconter. Mais je ferais quand même la version courte : - des bagages vraiment trop lourds (d'accord, ma valise ne faisait que 22,7 kg et mon bagage à main seulement 8 kilos, mais je vous rappelle mes petits trotteurs que je devais prendre le métro et les escaliers avec tout ça ! Mes pauvres petits bras...), - un voyeur dans le RER, - un ticket qui ne passe pas pour entrer dans l'aéroport, - des appels à l'aide sans réponse, - des acrobaties très grâcieuses devant des dizaines de personnes, - une course effrénée dans l'aéroport Charles de Gaulle. Je vous laisse imaginer... Finalement je finis tant bien que mal par rejoindre mon avion, et me voilà partie pour 6 heures de vol.             Go to the stars! Arrivée à Dubaï, 37 degrès à 20 h ! Oh my God ! On se croirait sur une autre planète !  "Je me suis trompée d'avion ? C'était peut être un vaisseau spatial ?!" Tout est démesuré, des strass, des paillettes ; le batiment tout entier brille de mille feux. Je me dirige tout de même vers ma correspondance. On ne sait jamais, elle me ramènera peut être sur terre... Je me ballade donc tranquillement dans ce nouveau monde et là, je vois un Mcdo ! Ils sont vraiment partout, il faut voir plus grand que la mondialisation ! L'universelisation est en marche ! Et bien sûr comme je suis Mcdivore, je me dis [...]

Par |10 juin 2013|Dorine|9 Commentaires