Archives mensuelles : août 2013

Promenade dans Kings Park – Chapitre 1

Samedi 20 juillet 2013 Enfin un week-end ensoleillé ! Après deux semaines alternant froid mordant et « tempête pluviale », les nuages ont gentiment accepté de faire une pause pendant le week-end. Il faut noter que les pluies hivernales sont très importantes pour le peuple australien. En effet, le remplissage des nappes phréatiques ne se fait que durant cette période. Les étés à Perth sont excessivement chauds et  secs; pratiquement aucune goutte de pluie ne vient rafraichir les habitants cuits par le soleil, essayant d’oublier la chaleur sur les nombreuses plages australiennes. Tout ça pour dire, même si  j’aime beaucoup la pluie ici et que c’est une ressource indispensable, cette dernière freine considérablement mon élan d’exploration. Je me contente donc de sorties nocturnes à l’abri des eaux célestes : de la musique, une boisson désaltérante (ou pas), et des gens pour partager et découvrir le côté culturel de l’Australie. Mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. En ce samedi 20 juillet, le soleil est enfin de retour. Un temps idéal pour aller visiter Kings Park, un immense parc très populaire situé au Sud-ouest de la ville de Perth. Sur les 400 hectares de Perth Park (ancien nom de Kings Park), 270 hectares sont recouverts par le bush.* C’est en quelque sorte un vestige de la végétation australienne au milieu de la jungle urbaine. *http://www.sullivans.com.au/fr/attractions/kings-park/ Source : Google map   Seulement à 2.7 km de mon lieu de résidence, c’est là encore en vélo que je décide de faire ma petite visite. C’est un excellent moyen de visiter :           - mon allure est suffisamment lente pour profiter du paysage,           - le trafic est moins dense sur les trottoirs (quoique…),           - je peux m’arrêter quand je veux,           - et [...]

Par |29 août 2013|Dorine|3 Commentaires

Australian wildlife – Flora

 L'Australie possède une faune et une flore exceptionnelles. De nombreuses espèces d'arbres, d'arbustes (bush) et de fleurs sauvages sont endémiques c'est-à-dire qu'on ne les trouve qu'à cet endroit. Il existe également une différence au sein même du pays. Certaines espèces ne vivent que sur la côte est, et d'autres uniquement sur la côte ouest. Cette différence géographique est due à l'existence d'un désert au centre du pays ; les animaux ne peuvent le traverser ce qui crée une frontière naturelle permettant aux deux côtes opposées d'abriter des espèces totalement différentes et donc d'augmenter la diversité grâce à l'existence de deux écosystèmes bien distincts. Je vous présente aujourd'hui la flore de l'Australie occidentale, comprenant de nombreuses plantes adaptées à la sécheresse. La floraison ne se fait que pendant l'hiver, période correspondant à la saison des pluies. Kangaroo paw est l'emblème florale de l'Australie. Les fleurs ont été nommées ainsi en raison de leur ressemblance avec les pattes des kangourous ; ce qui peut être vrai (avec pas mal d'imagination quand même. ) Je les appelle les fleurs en plastique. La première fois que je les ai vues, elles étaient sur un gâteau. Et sorties de leur contexte, c'est-à-dire sur un arbre, elles semblaient "vraiment fausses".   Grass tree est surnommé Black boy en raison de son tronc de couleur noire, caché ici par ces aiguilles. De plus, au moment de la floraison, une ou deux immenses fleurs montent vers le ciel depuis le sommet de "l'arbre". Ces fleurs ressemblent à des lances, comme celles des chasseurs aborigènes. C'est pourquoi les grass trees ressemblent de loin à un chasseur aborigène debout sur une jambe (posture traditionnelle) et tenant sa lance. Cependant, il semblerait qu'utiliser "Black boy" soit [...]

Par |29 août 2013|Dorine|4 Commentaires

Message de la Fondation

   -- Le message qui suit s'adresse aux membres de la Fondation -- Blog-trotteurs, blog-trotteuses, la Fondation annonce la remise prochaine des titres, promotion 2013, afin de remercier tous les participants ! Chacun se verra décerner une qualité... Alors qui sera couronné meilleure plume ou photographe de talent, qui remportera la palme du plus bel article, le plus loufoque ou encore le plus vu par la planète ? La réponse dans quelques semaines !

Par |27 août 2013|Non classé|11 Commentaires

Vers l’infini et au-delà !

Le week-end dernier, mon séjour en Irlande a pris un nouveau tournant : le campus de Corrib Village fermant ses portes jusqu’à la rentrée, il me faut quitter l’appartement que j'habite depuis presque trois mois. Tempo et Leila repartant à Hong-Kong, c'est donc avec Andrea, mon coloc italien, que nous quittons le campus de l'Université à 10h. Direction ? Notre nouvelle maison pour une semaine, une superbe bâtisse à deux étages située dans le quartier de Rahoon, à l’Ouest du centre-ville de Galway. Lorsque nous arrivons sur le perron de notre nouveau home sweet home, le couple propriétaire nous accueille avec des grands sourires et nous fait visiter la maison. Et quelle maison ! Un petit salon chaleureux, des sofas faisant cercle autour d’une cheminée de pierre ; une salle à manger avec des centaines de rangements, plus un buffet pour la vaisselle (comprendre : pour la centaine de verres de bières de la famille et autres pintes aux formes  atypiques) et une cuisine de bois clair. Au fond, la laverie avec machine à laver et sèche-linge et la porte qui donne sur le jardin, une petite terrasse dépourvue du moindre brin d’herbe. A l’étage, trois chambres et un bureau ; et plus haut, deux autres chambres mais nous n’avons pas accès à l’escalier. A côté de ça, Corrib Village fait figure de taudis ! J'en viens presque à regretter de ne pas avoir trouvé cette maison avant ! Détail d’importance : la maison est meublée comme si la famille y vivait encore. Photos des enfants, bibelots, souvenirs de vacances, DVDs et livres… Rien à voir avec l’appartement de Corrib à la déco épurée et impersonnelle et ses murs dignes de ceux d’une prison. Ici, on ne peut que s’y sentir chez soi ! Galway [...]

Par |27 août 2013|Aurélie|11 Commentaires

Cien años de soledad, Gabriel García Márquez

Champ de tournesols de la Finca La Canaleja, INIA d'Alcalá de Henares (2013) Deuxième promo de livre espagnol, en exclusivité pour vous! Ma lecture de « Cien años de soledad » tout juste achevée, il m’a immédiatement fallu coucher sur le papier mon ressenti au sortir de cette œuvre magistrale de la littérature hispanophone. Reconnaissons-le tout de suite, rien d’étonnant à ce que l’auteur ait obtenu le prix Nobel pour ce livre. Il y décrit une famille sur six générations, et ce avec une justesse inconcevable, la décortiquant dans toutes ses facettes infinies : ses incompréhensions, malentendus, liens, secrets, tabous, et même son absence. Les personnages sont tous si humains que cela relève du génie pur. N’importe quelle personne aurait matière à se reconnaître dans l’un de ces êtres, qui ont tous cet équilibre délicat entre défauts et qualités, comme les êtres déambulant dans le monde réel, et non celui des esprits animés par la plume.  Son seul défaut est inhérent à sa construction même, et repose dans la kyrielle démesurée de personnages arpentant ses pages, dotés de noms souvent identiques, ou tout du moins proches phonétiquement. En témoigne cet arbre généalogique de la famille Buendía, foisonnant tout autant que replié sur lui-même. Il m’aurait été bien utile à plusieurs reprises, quand je confondais les dix-sept Aurelianos avec l’Aureliano originel, l’Aureliano Segundo ou l’Aureliano José. Source: http://mislecturasdelclub.blogspot.fr/2012/02/cien-anos-de-soledad-gabriel-garcia.html   L’épisode m’ayant le plus marquée dans cette immense épopée est certainement celui du syndicat de l’entreprise bananière. Après des grèves et manifestations innombrables en vue de l’évolution de leurs conditions de travail tout à fait indécentes, les ouvriers de cette plantation voient débarquer un beau matin l’armée, qui les somme de se réunir sur la place de la ville. Le [...]

Par |27 août 2013|Critique de livre, Flora|1 commentaire

Architecture, mon amour (3ème partie)

Hola! Voici la troisième et dernière partie! Cathédrale (Alcalá) Plaza de Atocha, près de la gare ferroviaire reliant Madrid à ses villes satellites. En arrière-fond, le bâtiment du ministère de l'agriculture. Museo del Prado (Madrid) Palacio de Cibeles (Madrid). L'intérieur est très apaisant, ce mélange d'ambre et de turquoise s'accorde si bien avec le caractère monumental des lieux. Ancien Palacio de Comunicaciones (Grande Poste), il héberge actuellement des expositions ayant toutes pour thème la ville de demain. J'y ai sympathisé avec une Italienne, on se comprenait malgré le fait qu'elle parle en italien et que je réponde en espagnol. Universidad d'Alcalá, qui donnerait presque envie d'étudier, ne serait-ce que pour déambuler dans ses couloirs et ses patios ombragés. Museo Naval (Madrid) Matadero de Madrid, au bord de la rivière Manzanares. L'un des nombreux ponts de la rivière traversant Madrid, le Manzanares. Celui-ci a la particularité étrange de vous conduire entre les deux rives plutôt que sur celle opposée à votre point de départ, du fait de ses trois branches se rejoignant au centre. Le pont "hélice d'ADN", refuge appréciable par temps pluvieux. Puente de Toledo (Madrid). Cette scène était encore plus belle en vrai, avec le soleil pointant timidement le bout de son nez à l’horizon et la bruine figeant le décor. C'en est fini des photos de monuments, bonne fin d'après-midi à tous!

Par |27 août 2013|Flora|2 Commentaires

Les Terres de Légende du Connemara – volet#3

Connemara#3 - Les Comtés de Clare, Galway et Mayo en famille Jeudi 8 Août débarquaient les trois derniers membres de la famille, fraîchement arrivés sur l’île depuis l’aéroport de Dublin. C’est donc après le travail que je me rends au centre-ville pour les retrouver à Eyre Square : après la découverte de Galway et quelques verres pris au King's, nous nous donnons rendez-vous le lendemain. J'ai demandé un day-off pour l'occasion... Dans quelques heures, notre road trip de trois jours commence. Au programme, les trois comtés les plus proches : le superbe comté de Clare avec la région du Burren et les falaises de Moher prévu Vendredi ; celui de Galway, cœur du Connemara pour Samedi ; et pour finir en beauté, le comté de Mayo le Dimanche, grignotant la partie Nord du grand Lough Corrib. *** Vendredi 9 Août 10h. Je quitte la chambre : près de la réception, la famille est là, au volant d’une voiture de location. Nous réglons le GPS sur Kinvara. Au programme de ce Vendredi, la baie de Galway, le Burren par la côte et les falaises de Moher : en route pour le Comté de Clare ! Evidemment, je connais déjà le paysage, je joue donc les guides. Pour ne pas me répéter, je vais donc illustrer cette journée par une petite sélection photos. Et parce qu'on ne s'en lasse pas : *** Samedi 10 Août Première nuit dans un Bed&Breakfast à Lisdoonvarna. La veille, nous nous rendons tous les quatre dans un pub de la ville où joue un petit groupe de jeunes musiciens… Bulmers au son de la musique traditionnelle ! Ce Samedi, réveil à 9h. Le petit déjeuner nous cale pour la journée : au menu, un full Irish Breakfast, [...]

Par |20 août 2013|Aurélie|6 Commentaires

Architecture, mon amour (2ème partie)

Hola! Comme promis, voici la deuxième partie de notre série « Architecture espagnole »! Gare ferroviaire d’Aranjuez. Aux alentours du Palacio Real d’Aranjuez, ainsi que dans le gabinete árabe dudit Palacio. La prise de photographies étant interdite dans ce monument, comme tant d’autres en Espagne, les deux dernières proviennent d’Internet. Calle de Alcalá (Madrid). Une rue pour le moins chargée, où chaque immeuble mériterait d’être isolé pour son appréciation optimale. El Palacio Longoria, aujourd’hui siège de la Société générale des auteurs (Madrid). Encore une fois, les photos d’intérieur ne m’appartiennent pas. Parque del Capricho (Madrid). Immense parc au Nord-Est de Madrid conçu par une duchesse au 18ème siècle. Cette mécène y a hébergé des nombreux artistes de son époque, qui ont contribué à enrichir les jardins de maisons, sculptures et aménagements au bord des lacs. Le parc tire son nom des Caprichos, ces constructions éphémères qui visaient à distraire les invités de la duchesse. Il n’en reste aujourd’hui plus que la coquille, comme ce pavillon abritant autrefois des ruches s’appuyant sur une paroi de verre, afin que les passants puissent observer l’activité des abeilles en toute sécurité. Jardines del Campo del Moro, à proximité del Príncipe Pío (Madrid). Ces jardins de style anglais reposent aux pieds du Palacio Real. La deuxième partie s'achève ici, bonne soirée mes petits lecteurs!

Par |20 août 2013|Flora|4 Commentaires

Architecture, mon amour (1ère partie)

¡Hola muchachos! Étant donné le nombre conséquent de photographies que j’ai prises de monuments espagnols, immeubles et autres œuvres urbaines, j’ai décidé de les regrouper sous le thème général de l’architecture admirable dans ce pays, ou tout du moins dans la communauté de Madrid. Ce sera une sorte d’ode à la beauté anthropique, en images plus qu’en paroles. En raison de son extension, ce projet sera divisé en trois articles. En avant pour la première partie! Iglesia de los Jerónimos (Madrid): Eglise surplombant le museo del Prado, gros coup de cœur. Palacio Laredo (Alcalá): Palais érigé sous les ordres de l'architecte Manuel José de Laredo, inspiré par tous les styles ayant cohabité en Espagne au fil du temps. Sublime, je veux la même maison. Plaza de Neptuno (Madrid) Plaza de Santa Ana et statue du poète Federico García Lorca (Madrid) Plaza Cervantes (Alcalá) A bientôt pour la deuxième partie!

Par |13 août 2013|Flora|6 Commentaires

La cité rebelle de Cork

Deuxième plus grande ville d’Irlande après Dublin et principal port d’Irlande, Cork est située dans le comté du même nom, au Sud-Ouest de l’île. C’est d’ici que 3 millions d’Irlandais prirent la mer pour le Nouveau Monde ; à noter que jusqu’aux années 1960, la cité fut le point de départ de nombreux bateaux pour l’Amérique. Source : http://www.govoyages.com/promo-tourisme-irlande-cork.html  Cork tire son nom de l’irlandais corcach, qui signifie emplacement marécageux. Cette dénomination fait référence au fleuve Lee qui traverse la ville ; d’ailleurs, le cœur du centre-ville se situe sur une île au beau milieu des eaux. Si l’on s’intéresse à l’Histoire, Cork fut autrefois un bastion contre la colonisation anglaise, d’où son nom officieux de « cité rebelle ». De nombreux nationalistes irlandais s’y rassemblèrent au cours des ans…  Si vous interrogez aujourd’hui les habitants, ils vous répondront fièrement que Cork n’est rien d’autre que la vraie capitale de l’Irlande, contrairement à Dublin jugée trop perméable aux influences étrangères. Pour la petite anecdote, la ville a une spécialité culinaire pour le moins originale : le drisheen, un type de boudin noir fait à partir de sang de mouton, de bœuf ou de porc cuit et mélangé à du pain et du lait, la peau de la saucisse tirée d’intestins de moutons. Alors, envie de goûter le plat typique de la région ?  *** Ce Samedi, lever aux aurores. Branle-bas de combat dans l’appartement : aujourd’hui, tout le monde est d’excursion ! Tempo et Leila, mes deux colocs de Hong-Kong, Andrea mon coloc italien et moi nous rendons à pied jusqu’à la gare routière de Galway. Au programme, 3h de bus pour rejoindre Cork. De quoi roupiller tranquille avant que la visite commence ! Nous sommes déposés à 12h sur les bords de la [...]

Par |8 août 2013|Aurélie|4 Commentaires