Aurélie

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Plongée en Utopie : le modèle d’Awra Amba

Attablée au soleil, au chant des oiseaux, attendant avec impatience mes pancakes au miel (une grande première en Éthiopie où l’injera est le petit déjeuner par excellence), je rédige ces lignes sur la communauté d’Awra Amba. Un village, 500 habitants ou presque, une utopie perdue dans les montagnes, retirée du monde. Ici, s’avancer sur ces terres revient à traverser une frontière invisible : vous pénétrez dans un endroit hors du temps dont la renommée a traversé l’Éthiopie et s’est propagée au-delà, en Afrique et ailleurs. Retour sur les évènements. Attention : long article en prévision ! Prenez le temps d'aller chercher une boisson fraîche pour le déguster (+ quelques pancakes au miel si vous en avez sous la main^^) Tout a commencé dimanche dernier. Une semaine plus tôt, la nouvelle nous est arrivée de France : une journaliste de Radio France Internationale RFI arrivait pour dix jours en Éthiopie et allait faire plusieurs reportages sur le pays, sur le thème énergies renouvelables et développement durable… dont un sur les projets de latrines écologiques (Ecological Sanitation ECOSAN) de notre association ! C’est donc dimanche qu’elle est arrivée à Debre Tabor avec une traductrice interprète. Nous prêtant volontiers au jeu du reportage, nous accompagnons les deux femmes sur le terrain, leur présentons le projet, la communauté témoignant elle-aussi pour la radio. Une journaliste française dans les maisons des kebeles, voilà un évènement qui ne laisse pas indifférent…   RFI au kebele 1 ! Deux heures plus tard, la journaliste et sa traductrice ont pour programme de se rendre à Awra Amba, le village n’étant situé qu’à une trentaine de kilomètres de Debre Tabor. Ni une ni deux, j’ai bien sûr sauté sur l’occasion. Le temps de faire mon sac-à-dos et c’est [...]

Par |25 novembre 2015|Aurélie|2 Commentaires

Entre montagnes et cascade

6h, réveil au lever du soleil. Nous sommes dimanche : le jour parfait pour explorer les environs de Debre Tabor. C’est à 6h30, ou 00h30 heure éthiopienne, que nous prenons à pied la direction du nord. Une brume de fraîcheur se déploie sur la ville quasi déserte : ce matin, tout le monde est à l’Eglise, ou presque. Très vite, nous dépassons les derniers groupements de maisons et gagnons la campagne environnante, faite de pâturages, de parcelles de maïs, de teff et de bosquets d’eucalyptus. Nous suivons une large route pavée qu’empruntent les jours de grand marché tous les habitants des environs pour se rendre dans le centre de Debre Tabor. S’ensuit une route de pierres désordonnées et nous débouchons sur une vaste étendue d’herbe haute, tachée de fleurs sauvages. C’est l’emplacement de l’ancien aéroport de la ville, aujourd’hui reconverti en terrain d’entraînement de foot. Quelques maisons jonchent la piste : les enfants qui gardent les troupeaux de bétail très jeunes – parfois âgé à peine de cinq ans – nous regardent passer avec des yeux ronds. Des blancs, ici, c’est l’évènement ! Contrairement à la ville où les habitations s’agglutinent en kebele, ici les grands espaces priment. Rien à voir avec villages d’Afrique tels que j’aurais pu me les représenter ! Les villages de la campagne éthiopienne sont très étendus, les maisons loin les unes des autres. Un vrai casse-tête pour poser un point d’eau qui doit être accessible par tous. Enfin, nous arrivons à Wubamba, village d’une centaine d’habitants, après une heure de marche. Construit dans l’enceinte d’une maison, nous rencontrons la famille qui nous accueille avec le sourire. Nous nous voyons offert du deux épis et deux tiges de maïs. Les épis, d’accord, à griller pour plus [...]

Par |22 octobre 2015|Aurélie|4 Commentaires

Au pied du bûcher : Mesqel, fête de la Vraie Croix

Assurément la meilleure journée que j’aie pu passer jusqu’à maintenant en Éthiopie ! Cette année, la fête de la Vraie Croix – Mesqel – est tombée le 28 septembre de notre calendrier. Cette fête religieuse, célébrée par l’Église orthodoxe éthiopienne, commémore la découverte de la croix sur laquelle le Christ aurait été crucifié. Après la mort de Jésus, la croix en question fut volée par les Perses. Ils l’enterrèrent pour la cacher et elle fut oubliée. Bien plus tard, l’impératrice byzantine Hélène (Nigist Eleni en amharique) eut une révélation durant un rêve : allumer un grand feu afin de retrouver la Vraie Croix. Elle ordonna donc aux habitants de Jérusalem de préparer un bûcher. La fumée, épaisse, fut emmenée par le vent jusqu’à l’endroit précis où avait été enterrée la fameuse croix. Afin de célébrer cette découverte, l’Éthiopie a fait de Mesqel un jour férié. Près de 1600 ans que cette fête est célébrée dans le pays ! Les feux sont allumés dans la nuit ou à l’aube. C’est à Addis que le bûcher le plus imposant est monté sur Mesqel Adebabay (Mesqel Square). A Debre Tabor, c’est sur la place Theodoros (Theodoros Adebabay) qu’a lieu la cérémonie. Nous nous y rendons avec les enfants – une dizaine à peu près, tous du kebele 3, que je connais maintenant tous très bien. La foule est bien au rendez-vous, habillée de blanc, la couleur que les Éthiopiens revêtent pour aller à l’Église ou les jours de fête. Nous trouvons une place proche du centre, de façon à pouvoir voir les prêtres, alignés, face à face, chantant et débutant la cérémonie, appliquant un rituel millimétré mais dont beaucoup de détails – hélas ! – nous échappent. L’ambiance est au rendez-vous : [...]

Par |8 octobre 2015|Aurélie|5 Commentaires

Cap vers le Nord : de la capitale à Débré Tabor

Addis Abeba, 4h30 du matin C’est de Mesqel Square (Place de la Croix) que partent tous les cars qui quadrillent l’Ethiopie. Il a beau être 5h du matin, la foule est au rendez-vous et nous nous frayons un chemin vers le bon bus, celui qui nous mènera à Bahir Dar. Dix heures de route à travers l’Ethiopie des montagnes en perspective ; puis 2h de route en minibus pour rallier Débré Tabor, ma ville d’adoption. Qu’est-ce qu’on attend ? Fond de carte : www.terredafrique.com Le soleil se lève quand nous quittons enfin Addis, les monts alentours plongés dans la brume. Il est 6h : le chauffeur lance la musique éthiopienne à fond. Impossible d’y échapper : les hauts parleurs sont partout et nous y aurons droit tout le voyage. Amateurs de silence, passez votre chemin ! Nous traversons d’immenses étendues mêlant pâturages et cultures. Sur les pentes, d’ingénieuses terrasses permettent d’exploiter chaque parcelle de terrain. La traversée des différents villages que nous croisons oblige notre chauffeur à klaxonner furieusement pour que les passants, les troupeaux de vaches ou de moutons, les charrettes tirées par des ânes ou les chiens s’écartent. Deux habitations traditionnelles : la maison en torchis et le toukoul Le paysage est très vert, découpé en parcelles et bosquets d’arbres. Plusieurs fois, nous frôlons des voitures ou des cars venant en sens inverse de si près qu’il est préférable de fermer les yeux plutôt que de regarder. Les accidents de la route sont un fléau en Ethiopie : nous croisons un camion renversé, le cockpit broyé, transportant de nombreux pots de peinture qui se déversent tout autour. Plus loin, une jeep a heurté un camion transportant du bois et a fini dans le fossé. Effrayant de voir à quel point [...]

Par |19 septembre 2015|Aurélie|4 Commentaires

Dans les rues d’Addis

Et voilà, nous y sommes : dans l’avion pour un nouveau départ. Enfin ! Une escale au Caire plus tard – à guetter en vain les pyramides dans la nuit noire – et nous posons enfin le pied sur le sol éthiopien. Addis Abeba ! Je sens à ma première bouffée d’air les effets de l’altitude, mais rien de trop marqué. Il est 4h du matin. L’aventure commence. Source : http://www.lexilogos.com/ethiopie_carte.htm Addis Abeba (ou « nouvelle fleur » en amharique) est la capitale de l’Ethiopie, riche de plus quatre millions d’habitants. Entourée de collines, elle fait partie des capitales les plus élevées au monde : 2400m, rien que ça ! Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il s’agit d’une ville récente née à la fin du XIXe siècle. Addis s’est créée sous l’initiative de l’épouse de l’empereur Ménélik II, l’impératrice Taitu, préférant quitter les collines d’Entoto balayées par le vent pour le plateau et ses sources d’eau thermale. C’est donc en 1892 qu’Addis Abeba voit le jour, Ménélik II y construisant son palais. C’est l’empereur lui-même qui est d’ailleurs à l’origine des forêts d’eucalyptus qui ceinturent la ville. En effet, les ressources forestières diminuant, l’arbre issu d’Australie y fut implanté à l’époque : grandissant de 12m en 5 ans, les capacités de régénération de l’eucalyptus sont imbattables ! Un plan de reboisement massif fut ainsi adopté. Depuis, il s’agit de l’arbre n°1 du pays. Addis Abeba est aussi le siège de l’Union Africaine, engagée sur les questions de paix et de sécurité sur le continent, et où se réunissent tous les chefs d’État africain (hormis le Maroc). Source : buzzkenya.com Premiers pas dans les rues. De grandes avenues quadrillent la capitale, où passent en trombe taxis, voitures et gros 4X4, minibus plein à craquer, grands bus [...]

Par |6 septembre 2015|Aurélie|3 Commentaires

Welcome to Ethiopia !

Un an jour pour jour après mon retour de Guyane, me revoilà bagages à la main, prête à m’envoler à nouveau hors d’Europe. Après de longues prospections, l’opportunité de partir s’est enfin offerte : un volontariat d’une année au sein d’une association française de valorisation des échanges et de la coopération avec l’Ethiopie, travaillant en collaboration avec les collectivités du pays et les populations locales. C’est à Débré Tabor, ville de 70 000 habitants et où l’association intervient, que je vivrais durant un an. Les projets sur lesquels j’interviendrais sont multiples : améliorer les conditions sanitaires et sociales des populations défavorisées, développer l’ouverture de la ville, réaliser des actions auprès des jeunes. Le site de l’association – n’hésitez pas à y faire un tour, cliquez sur l'image ! : A terme, le projet associatif veut ouvrir le chemin au développement d’une coopération décentralisée entre Débré Tabor et une collectivité française. Source : http://www.lexilogos.com/ethiopie_carte.htm L’Éthiopie, ou République fédérale démocratique d'Éthiopie, est un pays de la Corne de l’Afrique entouré de l’Érythrée, la Somalie, le Soudan et Soudan du Sud, le Kenya et la République de Djibouti. Avec ses 90 millions d’habitants (données 2011), c’est le deuxième État le plus peuplé du continent africain. Marquée par l’Histoire et entourée de nations au contexte sécuritaire particulièrement instable, l’Éthiopie souffre encore d’une image de pays pauvre et désertique, ravagé par la famine. Rien à voir avec l’Éthiopie d'aujourd'hui ! Le pays renferme d’incroyables richesses, ne serait-ce qu’en termes historique et culturel. Seul État africain à n'avoir jamais été colonisé, l’Éthiopie est forte d'une tradition de lutte pour l'indépendance. Constitutionnellement laïque, il fourmille de nombreuses croyances et se distingue par un riche héritage chrétien orthodoxe. Le pays possède également une diversité incroyable de paysages où se [...]

Par |31 août 2015|Aurélie|2 Commentaires

Comme un air de vacances

Petite galerie de photos loin, très loin de Paris Lorsque vos entretiens et vos balades vous envoient aux quatre coins de la France, il faut en profiter ! Voici un petit diaporama de photos prises un peu partout au pays de la baguette : à vous de deviner à quelles villes elles font référence… Cliché #1 Cliché #2 Cliché #3 Cliché #4 Cliché #5 Cliché #6 Cliché #7 Cliché #8 Cliché #9 Cliché #10 Alors ? Pas facile ? Les réponses, dans l'ordre : #1 : Les célèbres joutes nautiques sur le Canal Royal de la ville de Sète (Hérault) ! S'étalant de mi-juin à début septembre, elles voient s'affronter les jouteurs, une main serrée sur leur pavois (bouclier de bois), l'autre sur la lance de bois à bout ferré qui leur servira à déséquilibrer leur adversaire. #2 : Vue du Canal Royal, toujours à Sète. #3 : La place de la Comédie à Montpellier (Hérault), cœur des activités de la ville. Elle doit son nom au théâtre, situé au sud-ouest de la place. #4 : La cathédrale gothique Saint-André de Bordeaux (Gironde) et à ses côtés, la tour-clocher Pey-Berland, coiffée d'une statue de la vierge. #5 : La Chambre de commerce de Lille (Nord) de style néo-flamand, sur la place du Théâtre. #6 : Vue sur le quartier des Tanneurs de Dole (Jura) depuis la berge opposée de la rivière du Doubs. #7 : Toujours le long du Doubs - arrivée sur le quai Vauban de Besançon. #8 : Le Passage Pommeraye à Nantes (Loire-Atlantique), à l'approche des marchés de Noël. #9 : La cathédrale gothique Saint‑Corentin de Quimper (Finistère). #10 : Vue sur les toits de la capitale, depuis les toits du Printemps. Paris... Retour à [...]

Par |27 juin 2015|Aurélie|3 Commentaires

Les hortillonnages d’Amiens au fil de l’eau

Amiens. Capitale régionale de Picardie, la ville est célèbre pour sa cathédrale gothique Notre-Dame d’Amiens la plus vaste de France – et parmi les plus vastes du monde – ainsi que pour ses hortillonnages. Du latin hortus «jardin», le terme hortillonnage désigne des jardins flottants installés sur près de 300 ha. Situés à l’est d’Amiens, ce sont d’anciens marais comblés par l’homme, désormais îlots de terres fertiles cultivés depuis le Moyen-Âge. On compte un minimum de 400 îles, de tailles et de formes inégales. Elles sont séparées par un réseau de canaux (ou rieux en picard) qui forme un véritable labyrinthe s’étendant sur près de 65 km, alimenté par la Somme et l'Avre, son affluent. C’est d’ailleurs cette particularité qui a donné à la ville le surnom de « petite Venise du Nord ». S’y mêlent jardins maraîchers bien sûr, mais aussi jardins d’agrément ou potagers. A l’inverse, certaines zones où l’homme est moins présent constituent de vraies portions de marécages où évoluent faune et flore sauvages. Aujourd’hui, les hortillons, nom donné aux maraîchers, sont au nombre de sept. Ils vendent leurs productions dans le quartier Saint-Leu d’Amiens le samedi. Rendez-vous en ville le 3ème dimanche de juin : vous pourrez alors assister au vrai « marché sur l’eau » où, vêtus de leurs costumes traditionnels, les maraîchers descendent la Somme en barque à cornet. Créée en 1975 pour s’opposer au projet routier qui devait traverser le site, l'Association pour la protection et la sauvegarde du site et de l'environnement des hortillonnages agit pour la promotion et la défense du milieu naturel. Elle œuvre également à l’entretien du site afin que les berges restent en bon état. L’association propose également des visites guidées des hortillonnages, dans les traditionnelles barques à [...]

Par |18 mai 2015|Aurélie, Picardie|6 Commentaires

Le jardin mappemonde d’Albert Kahn

Dans les Hauts-de-Seine, à Boulogne-Billancourt, est implanté le musée départemental Albert-Kahn.  Albert Kahn (1860-1940) est un banquier et grand mécène français. Humaniste et passionné de sciences, il va consacrer sa vie à l’établissement de la paix universelle. Sa fortune et son influence lui permettront de mettre en place de nombreuses institutions dédiées à l’Autre et l’Ailleurs, visant à favoriser la compréhension entre les peuples et la coopération internationale. http://albert-kahn.hauts-de-seine.net/ Le millionnaire philanthrope est notamment le créateur des "bourses autour du monde" qui ont permis à de jeunes enseignants de voyager et d'appréhender d'autres réalités ; ou encore les "Archives de la Planète", vaste projet de films noir et blanc et photographies réalisés autour du monde, capturant sur le vif des instants dans différents pays et au sein de différentes cultures. A l’image de son idéal de paix universelle, Albert Kahn va créer sur 4 hectares un véritable jardin dit « de scènes » qui unit différents pays, invitant le visiteur à réaliser un petit tour du monde grâce aux végétaux et paysages représentés. Premiers pas dans le village japonais Créé à la suite d’un voyage au Japon à la fin du XIXe siècle, Albert Kahn a fait venir spécialement des artistes du pays du Soleil-Levant pour concevoir ce premier jardin. On y trouve deux maisons d’habitation rapportées en pièces détachées depuis le Japon. Entrée dans le jardin anglais Crocus et jonquilles se déploient sur une pelouse bordée d’une rivière. Un pont surplombe l’eau. Poursuite dans la forêt vosgienne Aussi étonnant que cela puisse paraître ! Né en Alsace, Albert Kahn a voulu rappeler les paysages montagneux de son enfance. Un chemin de terre battue se sépare en quatre, s’enfonçant entre les pins et les épicéas. Forêt dorée, forêt [...]

Par |9 mars 2015|Aurélie, Boulogne-Billancourt|22 Commentaires

Pendant ce temps à Paris…

Petite galerie de photos sur la capitale et ses alentours Paris...  La Ville Lumière. Celle-là même qui fait tant rêver la planète. Pour ma part, je suis née en périphérie, loin du Paris touristique. Ici, le terme métro-boulot-dodo ne s'est jamais aussi bien appliqué : faire deux heures de transport par jour, voire trois, est devenu la norme des banlieusards. Si tout fonctionne bien, évidemment - et c'est loin d'être gagné. Mais les transports et la foule mis de côté, Paris garde des avantages certains. Quel parisien n'a jamais flâné dans le Marais, piétiné dans la queue pour les dernières expos d'art en vogue, été s’asseoir à la terrasse d'un café un jour de grand soleil ou monté les escaliers de Montmartre ? Alors Paris, oui, on s'y attache... en même temps qu'on aspire à partir le plus loin possible de l'activité fourmillante de la capitale. De toute façon, ne dit-on pas : Un vrai parisien aime autant sa ville qu'il la déteste ? Vous n'êtes pas d'accord ? C'est vous qui voyez... Vue futuriste de la Défense depuis la Fondation Louis Vuitton Descente dans les catacombes de Paris, plus grande nécropole du monde Vue du quai Saint-Michel depuis les tours de la cathédrale Notre-Dame de Paris La tour Eiffel de nuit La pyramide du Louvre, sur la cour Napoléon Cocktails de fruits du côté des Champs-Élysées Pause sucrée au Café des Chats Un endroit incontournable Running au parc de Marly-le-Roi, un matin d'hiver L'Orangerie du château de Versailles Vue du château de Saint-Germain-en-Laye depuis le parc Forêt amazonienne, sur le sentier qui mène aux champs de manioc (Oulà, stop, erreur de manipulation, arrêtez tout, arrêtez tout !)  

Par |3 février 2015|Aurélie, Paris|17 Commentaires