Archives mensuelles : juin 2014

1st week in KL

 Hello, voici le début de mes aventures à Kuala Lumpur, où je vais rester 3 mois pour un stage dans le HSE. Partie à 17h10 avec 30 minutes de retard le 17 juin, me voici à Kuala le 18 à 16h. Le voyage a été insupportable : très long et avec un voisin qui prenait la moitié de mon siège et me donnait des coups de coude sans arrêt. J’étais obligée de me décaler côté couloir, résultat je me prenais des coups à chaque fois que quelqu’un passait dans le couloir. C’est terminé pour moi la place côté couloir ! A part ça, me connaissant, j’avais prévenu avant de partir que mon écran ne marcherait pas, ou du moins la télécommande. Mon père qui me répond : mais non, c’est moi qui ai la poisse et qui ai toujours celui qui ne marche pas. Et ben bingo, le seul bouton qui ne marchait pas sur ma télécommande c’était le bouton entrer, celui qui me servait à lancer les films ! Bon, tant pis, je vais m’ennuyer pendant 12h. On nous sert le dîner, et peu de temps après, j’avais des maux de ventre horribles. Et ça, jusqu’à la fin du voyage. J’ai plus qu’une envie, c’est d’arriver à destination. Finalement, non sans difficulté, j’arrive (enfin) à mon appart. Victoire !!! 1er jour à KL, je vais à mon lieu de travail, en taxi car c’est le moyen de transport le plus utilisé par les étrangers et le plus facile, et ici, personne ne marche. De plus, c’est pas cher comparé aux tarifs français. Là, les Malaisiennes avec qui je travaille me disent toutes de faire hyper attention, que le quartier est super dangereux, et qu’il [...]

Par |27 juin 2014|Fred|10 Commentaires

Sous une voûte d’azur et de sel

Port du Croisic au petit jour […]

Par |24 juin 2014|Dorine, Flora|4 Commentaires

Veillée apocalyptique au sommet de l’inselberg

Le terme allemand inselberg signifie littéralement montagne-île. Relief rocheux escarpé, il s’agit en réalité de la part résiduelle d’une plaine ou plateau – l’érosion s’est attaqué au paysage, sans emprise sur les matériaux plus durs de l’inselberg. En résulte une montagne isolée, dominant les alentours. Ces formations particulières se trouvent sur toute la planète, certaines très célèbres comme le Pain de Sucre (Pão de Açúcar en portugais) à Rio de Janeiro près du Corcovado, Uluru en Australie  ou encore Monument Valley aux Etats-Unis. En Guyane, les inselbergs sont nombreux, reliefs du bouclier guyanais. Ils surplombent les arbres et offrent des vues à couper le souffle sur la forêt amazonienne. Parmi eux, la savane roche Virginie est l’un des plus accessibles : située sur la route de Saint-Georges, un layon – sentier – y mène après une petite marche d’1h30 entre les arbres. Le nom savane-roche fait référence aux petits amas de végétation dispersés sur le granit des inselbergs guyanais, la flore caractéristique des milieux soumis à la sécheresse. Avertissement : le récit qui suit relate deux journées passées à la savane-roche Virginie. L’excursion a été conduite de façon inconsidérée dans des conditions météorologiques dangereuses, exposant notre groupe à des risques qui auraient pu être évités facilement avec une meilleure préparation. Cet article ne vise en aucun cas à conseiller ou aiguiller de potentiels voyageurs mais doit plutôt servir de contre-exemple. Ne jamais monter à l’assaut d’un inselberg sous la pluie ! Avertissement#2 : le récit - ou pavé - qui suit risque d'amputer vingt minutes de votre temps. Pour l'apprécier comme il se doit, l'auteure vous conseille un verre de Guarana bien frais à siroter entre deux paragraphes. A bons entendeurs...  *** Samedi dernier, Morgane, Stéphanie et moi [...]

Par |9 juin 2014|Aurélie|2 Commentaires

Skydiving

Un certain 1er juin 2014, à Nampa (Idaho) Fanny fit quelque chose d’extraordinaire dans sa vie : Un saut en parachute ! J’ai toujours rêvé de faire ça un jour ! Je me suis dit que c’était le meilleur moment pour le faire : dans un pays de rêve, où je suis heureuse et vis pleinement chaque moment. En bref j’ai sauté à 4000 mètres d’altitude, 35 secondes de chute libre et 4 min de descente en parachute. Je ne pourrai vous décrire exactement mes émotions pendant le saut, c’est indescriptible. C’était juste magique...

Par |4 juin 2014|Non classé|3 Commentaires

Au royaume des saïmiris

Encore un jour férié ! Et le Jeudi de l’Ascension qui plus est, me permettant de faire le pont. Quatre jours de week-end, ce serait un crime de rester à Cayenne ! Passant le repos à la trappe, je décide d’inaugurer avec Stéphanie ce premier des quatre jours d’excursions : aujourd’hui, nous prenons la mer ! Direction : l’Ilet la Mère, situé au large de l’île de Cayenne et du fleuve Mahury. Les premières traces d’occupation sont difficilement datables. Des populations amérindiennes s’y étaient installées ; plus tard, les colons français y débarquent, un pénitencier y est même construit en 1852, pouvant accueillir jusqu’à 600 détenus. Une épidémie de fièvre jaune ravagera l’îlet vingt ans après l’arrivée des premiers bagnards et le site est abandonné. Finalement, en 1981, l’Institut Pasteur de Guyane établit un élevage de saïmiris sur l’île, les singes étant réservés pour le prélèvement d’un sérum servant à l’élaboration d’un traitement anti-paludique. En 2001, l’Institut se retire : les saïmiris restent alors les seuls habitants de l’îlet la Mère, appelé également îlet aux Singes. Désormais sous la tutelle du Conservatoire du littoral, l’Ilet la Mère fait partie d’un petit archipel de six îles appartenant à la commune de Rémire-Montjoly : l’Ilet le Père, le Malingre, les Mamelles (deux îlets) et l’Enfant Perdu. "D'après la légende, l'îlet le Père et l'îlet la Mère se promenaient un jour avec leur progéniture au large de la Guyane, quand ils furent surpris par un raz-de-marée qui les poussa sur les côtes, et les fit s'échouer sur les fonds de vase de Rémire. Leurs deux filles les suivirent (aujourd'hui appelées îlots des Mamelles) mais leur plus jeune fils disparut. Leur serviteur, le Malingre, envoyé à sa recherche, s'arrêta non loin à bout de force. Ce n'est [...]

Par |3 juin 2014|Aurélie|4 Commentaires

Le retour – Vestiges

Vif lecteur, pour mon absence excuser, Ce poème affligé veux bien trouver. Sans lien pour transmettre toutes ces émotions, Allègrement j’enfourchai mon crayon Et dégainai mon filet à images. De mes joies le nez vers les nuages, Tu trouveras des récits enchantés Et la venue de notre ami l’été. _______ Aux abords du muséum d'histoire naturelle, un discret bâtiment s'élève du sol nantais. Le musée départemental Dobrée, du nom de son illustre concepteur, est un lieu d'art, d'archéologie et d'histoire. Ours et volatiles y cohabitent en toute quiétude Thomas Dobrée, doté d'un géniteur fort riche, se retrouva en 1828 à la tête d'une immense fortune, qu'il consacra à l'acquisition de mobilier et œuvres d'art du Moyen-Age et de la Renaissance, périodes qu'il affectionnait particulièrement. Pour abriter ses collections (sa cave n'y suffisait plus), il décida d'ériger un grand palais d'inspiration médiévale sur des parcelles dites du "domaine des Irlandais", grand jardin fuyant en pente douce vers la Loire. Relique de ces origines verdoyantes Le palais est caractérisé par une tour carrée sur laquelle l'ami Dobrée a fait graver l'inscription bretonne "Ann dianaf a rog ac'hanoun", autrement dit " L'inconnu me dévore ", inscription surmontée d'un charmant dragon cramponné à un cœur de pierre rouge (craindrait-il de chuter?). Styles roman et gothique s'entremêlent joyeusement sur ces lieux. Le-dit lézard et son rubis Cette image m'évoque l'expo d'Emmet Gowin qui se tenait à Madrid l'été dernier (http://dispara.org/tienda/699-4074-thickbox/emmet-gowin.jpg) Au sein du parc d'un hectare se dressent également le manoir de la Touche et le bâtiment Voltaire. Le manoir de la Touche date du 15ème siècle, tandis que le bâtiment Voltaire, érigé dans les années 70, abrite l'exposition permanente d'archéologie régionale. Cet édifice s'est mué en musée grâce aux [...]

Par |3 juin 2014|Flora|5 Commentaires