Archives annuelles : 2013

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Aran Islands, les îles sentinelles

Aujourd'hui, je vous propose un (long) article culturel sur mon excursion aux Aran Islands que j'ai réalisée Jeudi avec Estelle et Mathilde. Je n'ai visité qu'une île sur les trois mais je vais tout de même vous présenter l'ensemble de l'archipel bien connu des touristes. Un site à voir si un jour vous visitez la côte Ouest de l'Irlande ! Source: http://www.aranislands.ie Selon la légende, la baie de Galway formait autrefois un lac, un bras de terre le séparant de l’Atlantique. Jusqu’au jour où une tempête éclata, la plus terrible qu’on ait vue de mémoire d’hommes : la mer déchaînée fondit sur la côte, portant avec elle des lames si hautes qu’elles auraient englouti d’un seul élan le plus fier des trois-mâts. Cette nuit-là, les flots balayèrent tout sur leur passage et quand le soleil se leva enfin à l’horizon, le lac était devenu baie et les fondations de Galway prenaient désormais racine dans l’eau salée. Du bras de terre ne resta plus que trois îles : Inis Oirr, Inis Meain et Arainn, plus connues sous leurs noms anglais d’Inisheer, Inishmaan et Inishmore. Source : http://irishislands.info/arainn.html Aujourd’hui, ces îles d’aspect aride et tourmenté maintiennent jalousement les traditions gaéliques qui se sont largement perdues dans le reste de l’Irlande ; on désigne d’ailleurs les trois îles sœurs d’Aran comme le plus beau témoignage de la mythologie irlandaise. Poser le pied sur leurs terres, c’est faire un bond dans le passé – et plonger dans le gaélique qui est parlé par l'absolue totalité des habitants.   Inishmore Aînée de la fratrie, c’est la plus grande île de l’archipel – et aussi la plus prisée par les touristes. Son secret ? La richesse de ses monuments, qui se comptent par dizaines. Le plus [...]

Par |22 juin 2013|Aurélie|6 Commentaires

Alcalá de Henares, ciudad de las cigüeñas

La ville des cigognes! Le week-end dernier, je suis montée dans un bus ayant pour direction la Plaza Cervantes, première étape de mon itinéraire alcaloino. A peine sortie du véhicule, voici ce qui m’attendait : Jamais je n’avais vu de cigogne auparavant ! Vous vous en doutez donc, ces pauvres volatiles ont été mitraillés par mon vaillant petit appareil photo. Comme me l’a expliqué l’un des guides de la ville, une centaine de couples de cigognes sont fidèles à leur poste sur les toits des monuments, et ce tout au long de l’année. A l’origine, Alcalá constituait le point de ralliement stratégique avec la grande migration vers le Sud. Aujourd’hui, elles ne migrent plus, et se nourrissent à une énorme décharge à proximité. Leurs caquètements incongrus volètent d’une église à un musée, et interpellent le passant au sol, plus accoutumé aux « roucoulement agressifs »... Leurs nids habillent les édifices d’un chevelu réjouissant.   Pour me rapprocher de ces grands piafs, j’ai gravi l’escalier en colimaçon de la Torre Santa Maria, escalier qui avait la particularité fâcheuse d’être métallique (donc vibrant) et grillagé, ce qui signifie que des trous assez conséquents ornaient sa surface. Mon vieil ami le vertige a choisi cette grimpette, et la descente qui l’a suivie, pour me faire une visite de courtoisie. J’ai vaillamment lutté, et la vue depuis le sommet valait largement le coup. J’ai eu l’heur d’avoir un guide pour moi toute seule, qui plus est un hurluberlu ayant passé un an à Toulouse en Erasmus. Il a donc pu me traduire tous les mots que je ne connaissais pas, fort pratique ! Avant d’ouvrir les fenêtres de la tour, il m’a expliqué que je pouvais observer l’influence des trois religions ayant existé à [...]

Par |21 juin 2013|Flora|11 Commentaires

Tout savoir sur mes journees de travail : Premiere semaine au CSIRO

Lundi  10 juin 2013 Lundi matin pointe le bout de son nez : "Il est l'heure de se lever pour aller au travail !" Un peu stressée, ne sachant pas du tout comment cela allait se passer, je me lève, me dépèche de me préparer et me précipite vers la sortie de la maison afin de ne pas rater mon bus. L'arrêt de bus est à 2 min à pied de "ma maison", j'ai ensuite 10 min de trajet en bus jusqu'au Commonwealth  Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), "one of the largest and most diverse research agencies in the world." (Ce n'est pas moi qui le dis!) J'arrive donc à mon bureau vers 9h00. Oui, j'ai un bureau! Que je partage avec ma supervisor Kayley, mais j'ai un bureau quand même ! Un ordinateur et un téléphone fixe personnels ! Et une carte d'accès (pour pouvoir ouvrir des portes) ! Rolala j'ai vraiment l'impression d'être quelqu'un d'important et que je peux accomplir de grandes choses (il suffit de peu, dis donc) ! Après ces quelques bonnes nouvelles, il est déjà l'heure de la pause café de 10h30, ou plutôt le morning tea (on voit bien l'influence britannique). C'est donc le moment des présentations. Ils sont vraiment très gentils et très accueillants. (Décidement, tout le monde est très gentil et très accueillant) Suite de la journée, j'arpente les couloirs de ce gigantesque centre de recherche en compagnie de Kayley. Elle me présente à d'autres personnes. (Malheureusement je suis incapable de vous donner les prénoms. Pas seulement parce qu'il y en a trop - ils doivent être plus de 100 employés - mais surtout parce que je ne comprends pas du tout quand ils le disent...) [...]

Par |17 juin 2013|Dorine|10 Commentaires

A la découverte de Galway : premiers pas

Hi ! Avant de commencer, je vous propose de lire cet article en écoutant Galway Girl, de Steve Earle : c’est une chanson qu’on entend partout ici, jouée dans la rue ou dans les pubs. Si vous venez un jour à Galway, vous ne pourrez pas la manquer ! C’est bon, vous êtes dans l’ambiance ? Nous sommes au pub The King’s Head et la soirée bat son plein. Plus loin, les musiciens se déchaînent, le public chante avec eux, des gens dansent même près du comptoir, juste derrière nous. Les Guinness coulent à flot… Levez vos verres, tendez l’oreille ! Once upon a time… Dans les venelles de Galway - Part One Profitant d’un Samedi étonnement ensoleillé, je suis partie, sac-à-dos et appareil photo en poche visiter la ville. Au préalable, j’avais repéré sur la carte les points à voir et savais à peu près où aller. Direction : High Street, Shop Street et les places adjacentes, véritable cœur de Galway avec les magasins, restaurants et pubs. Depuis le campus, il y a environ 15 minutes pour rejoindre l’Université, puis 15-20 minutes avant d’atteindre enfin la ville. Je suis donc un chemin le long de la Corrib River et arrive au Salmon Weir. Il s’agit d’un pont bien connu ici et pour cause ! C’est le lieu de rendez-vous des pécheurs de saumons. En Mai et Juin, les poissons remontent la rivière : si vous attendez un peu, vous assisterez peut-être à une prise ! Une fois le pont traversé, je profite de la vue sur la Galway Cathedral. J’avais prévu de me rendre au centre-ville mais je découvre un petit sentier le long du fleuve. Il va jusqu’à la mer. Ah, l’appel du large… Tirant donc une croix [...]

Par |16 juin 2013|Aurélie|6 Commentaires

Présentation

Salut les copains, En ce qui me concerne, j'ai décidé de partir au pays du whisky, du scotch, du tartan et de la cornemuse, j'ai nommé l'Ecosse. Fort de mes longues années d'éxperience avec la langue de Shakespeare, j'espere pouvoir me frotter au fameux accent écossais aussi charmant qu'incompréhensible. C'est une région qui possède des paysages à couper le souffle, des monuments millénaires, des traditions pittoresques, ... bref, un petit coin de paradis pour qui ne nécéssite pas le soleil du sud. Lorrain d'origine, je ne serai pas dépaysé  par le temps couvert caractéristique de la région. Adieu donc aux coups de soleil estivaux, et bienvenue a Aberdeen, une ville cotière située au nord-est du pays et à l'histoire chargée de châteaux, légendes et gros cailloux. Mais il ne faut pas s'y méprendre; Aberdeen est une ville pétrolière de plus de 200.000 habitants ou se croisent quotidiennement hommes d'affaires, étudiants et touristes.   J'aurai la chance de travailler dans un institut réputé du pays: le James Hutton Institute où je pourrai étudier la microbiologie des eaux grises en détail. Une occasion révée de représenter dignement l'ENSAIA et la spé SGE chez nos confrères anglo-saxons (ou pas). Je tenterai durant 3 mois d'immersion, de vous faire découvrir ce pays et les régions qui l'entoure au gré de mes ballades et éxpériences avec la population locale. Je vous souhaite bonne lecture et comme on dit par là-bas : Cheers, mate!

Par |16 juin 2013|Guillaume|5 Commentaires

Spéciale dédicace à Aurélie :)

Hola muchachos! Lors de ma visite à Alcalá hier, quel n'a pas été mon ébahissement en croisant ceci:  Diantre! Même ici, les buveurs de Guinness sévissent! Je me suis un instant demandée si je n'étais pas en plein épisode d'Inception, en train de rêver de visiter Alcalá en rêvant de l'article d'Aurélie. Mais non, ce n'est apparemment qu'une lubie des Alcalinos, puisque j'ai croisé une demi-douzaine d'autres pubs irlandais lors de mes pérégrinations. (Vous remarquerez l'intéressant contraste entre le soleil et l'inscription "irish" sur la devanture...) Ceci était le teaser officiel de mon prochain article, et pour ne pas recevoir des flots d'injures et des jets de Guinness, je vous ferai donc patienter avec de la musique italienne, qui adoucit les mœurs. Ciao a tutti!

Par |16 juin 2013|Flora|7 Commentaires

How it started

Enfin arrivée sur mon lieu de stage, je me vois loin de toute civilisation : première station d’essence, fast food ou restaurant (si on peut appeler cela des restaurants) à 30 min, première poste et magasin à 20 min en voiture. Je partage une maison préfabriquée avec 7 autres personnes et j’ai miraculeusement internet. Voici une photo de la "maison" : Mon stage se déroule aux Etats-Unis en Caroline du Nord au Conservator’s Center, un sanctuaire pour les grands félins mais également pour quelques lémuriens, loups, genets, kinkajou, et binturongs. Comme je l’ai déjà dit auparavant, je n’ai pas l’autorisation de prendre des photos du centre pour des questions de sécurité. J’aurai le droit à une journée pour prendre des photos lors de mon stage mais j’ignore la date. Par conséquent, pour le moment, mes publications seront illustrées de jolis minous que j’aurai trouvé sur internet. Quand j’aurai des photos, je remplacerai ces images. Premier jour A 8h du matin je commence à travailler avec les autres stagiaires et voici ce qui m’attendait : une montagne de poules dans un état de décomposition plus ou moins avancé. L’odeur m’a fit regretter les vaches lors mon stage précédent. Le but était de trier les poules en regardant leur derrière : quand la peau est verte, les poules sont bonnes à jeter. Une fois triées, nous les donnons aux lions et tigres qui en raffolent. Par la suite, les animaliers déplacent les fauves dans des zones sécurisées pour que nous puissions nettoyer les cages. Après une pause déjeuné de 30min (je connais maintenant des personnes qui mangent plus vite que moi, et oui ça existe), nous avons enchainé sur la construction d’une cage pour lions. Les grillages latéraux étaient déjà [...]

Par |16 juin 2013|Elodie|10 Commentaires

Chasse aux newts

Newt party Mardi, je suis partie à la chasse aux newts (tritons pour les non-bilingues) avec Kévin, un stagiaire du labo. Il travaille sur ces petites bêtes et cherche désespérément depuis deux mois un plan d’eau ou un lac pour relever des échantillons. Le problème ? Aucun newt en vue. Ce Mardi cependant, il a THE adresse : c’est un bassin, situé à 1h de Galway, au sein de la Burren Perfumery, une petite boutique de parfum un peu perdue dans la campagne irlandaise, ouverte aux touristes bien renseignés.   C’est donc avec Estelle et Kévin que je suis partie en voiture. Nous avons suivi une nationale puis emprunté des petites routes de campagne, direction le Sud de Galway. Parfois, la route traversait des villages de bords de côte dont l’un d’eux, à Kinvara, avec son château, le  Dunguaire Castle qui domine la mer, bâti sur une butte. Lorsque nous entrons dans les terres, laissant la mer derrière nous, la route se rétrécit dangereusement et serpente dans la campagne. Quelques fermes, entourées de champs et pâturages, sont les seuls bâtiments que nous rencontrons ; autrement, affleurements et bocages constituent la majorité du paysage. Parfois, la route entame la montée d’une des buttes, nous offrant des panoramas sur la côte.   Quand nous arrivons à The Burren Perfumery, nous découvrons avec stupéfaction un bassin minuscule où grouillent… des dizaines de newts ! Kévin, le sourire lui mangeant la moitié du visage, donne le top départ : et nous voilà, dans le jardin de la parfumerie, alors que les visiteurs nous regardent avec des yeux ronds, à plonger les mains dans l’eau verdâtre, braillant des Crap ! ou des Yes ! hystériques alors que nous tentons d’attraper les newts affolés. Au total, nous en [...]

Par |14 juin 2013|Aurélie|4 Commentaires

¡Bienvenidos al INIA!

Pour les trois mois à venir, je ferai partie de l'équipe de l'INIA d'Alcalá de Henares, l'équivalent de notre INRA. En premier lieu, où se situe donc cette petite ville espagnole? Actuellement, je travaille dans le centre de l'INIA d'Alcalá, où se trouvent la ferme La Canaleja et la banque de semences nationale (que j'ai uniquement visitée). En juillet, je passerai quelques semaines à l'INIA de Madrid, où se trouvent les labos de mesures sur les sols de La Canaleja. Commençons par une petite présentation de l'équipe de l'INIA. La première personne dont j'ai fait la connaissance était Encarna, qui est venue me chercher à ma résidence en début de semaine. Comme tous les autres gens du centre, elle est de petite taille et joliment bronzée. Encarna a une trentaine d'années et est fort sympathique, se préoccupant de mon bien-être et de ma santé. Elle m'a notamment répété à peu près 300 fois de mettre de la crème solaire car "con tanta blanca que eres, vas a quemar!" (tu es si blanche que tu vas brûler, telle Jeanne d'Arc en son temps...) José Luis est el jefe, le chef du centre. C'est lui qui a répondu à ma demande de stage. En sus de ses activités de directeur de l'INIA, il est également maire de son village. Il passe donc l'essentiel de sa journée à répondre aux coups de téléphone et à remplir de la paperasse. Lundi matin, il m’a fort gentiment emmené faire des courses afin que je n'aie point à porter des tonnes de sacs sous ce soleil de plomb. Le supermarché s'appelait Alcampo, traduction approximative de notre Auchan :) José Luis est vraiment adorable, il a lancé toute son équipe sur une [...]

Par |14 juin 2013|Flora|12 Commentaires

Pas de chance !

Coucou, Voici ma petite mésaventure avec mes vols. Pour arriver à mon lieu de stage à Greensboro, il fallait que je prenne deux vols en passant par Newark. J’étais dans l’aéroport de Buffalo mais il se trouve que le premier avion a prit un retard fou. Par conséquent, j'ai loupé mon deuxième avion ! Le prochain avion était à 7h40 le lendemain matin... J'ai demandé à l'accueil de l’aéroport de me payer un taxi et un hôtel mais ils ne voulaient pas car ce n'est soit disant pas de leur faute mais du gouvernement ! J’ai appelé mon lieu de stage en urgence pour leur dire de ne pas venir me chercher et que j’étais coincée à Newark. Ils ont très gentiment proposé de payer la nuit d'hôtel. Mais il restait un problème : ma valise. Au bout d'1h d’attente devant les tapis roulants toujours aucun ne signe de ma valise. Je retourne à l'accueil et on me dit qu'elle est à Greensboro ! En arrivant à l’hôtel, on m’annonce que  pour manger, il faut se faire délivrer les repas, j’obtempère mais au moment de commander mon plat, le livreur parlait une langue étrangère qui ressemblait vaguement à de l’anglais. La seule chose que j’ai compris pendant notre conversation était « Oh my god » (sûrement parce qu’il a du répéter sa phrase quatre fois). Quand j’ouvris le sac contenant mon plat, je vois des moules… ce qui ne correspondait pas du tout à ma commande. Je tiens à préciser que je n’aime pas les moules… Pendant notre conversation, le livreur n’a pas du comprendre plus que moi … Pour finir sur une note amusante : la télécommande de la télé dans ma chambre d’hôtel était une manette [...]

Par |14 juin 2013|Elodie|5 Commentaires