Aurelie

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Jusqu’au bout de la terre

Il y a des îles qui, par leur seule présence, s'opposent à l'océan. C'est le cas de Sein, morceau de terre sortie des flots au large de la pointe du Raz : l'îlot veille sur le Finistère, véritable sentinelle entourée de rochers de granit, marquant fièrement la limite entre la mer d'Iroise et l'océan Atlantique. Source : wikipédia On pourrait presque l'appeler l'île du bout du monde, bien qu'elle ne soit pas la plus avancée sur la mer, Ouessant l'étant davantage. Quoi qu'il en soit, Sein est un monde à part, proie des tempêtes, séparé par huit kilomètres du continent. Les Sénans, ses habitants, sont une centaine à y vivre ; l'été, les touristes envahissent l'île - près de 1500 par jour, rien que ça ! A contre-courant de la foule, c'est en novembre que notre duo mère/fille a décidé de s'y rendre à son tour. Au diable Paris et tout ce qui s'y rapporte, cap sur la mer d'Iroise ! Alors, prêts à embarquer avec nous pour l'île de Sein ? Source : http://www.grandharbourhotel.co.uk/ 9h passées, port du Rosmeur. Une pluie fine recouvre Douarnenez et a avalé l'horizon : ce matin, la ville est calme et le port l'est davantage. Quelques pêcheurs s'affairent près de l'eau, indifférents à la bruine matinale ; un peu plus loin, des hommes chargent des caisses de marchandise à bord du Enez Sun (île de Sein en breton). Notre bateau ! Une poignée de passagers - habitués ou visiteurs de quelques jours - gravite autour, attendant le signal pour gravir la passerelle. Le temps est au gris ce matin et l'air humide. A la capitainerie, les prévisions du jour annoncent une mer agitée et une visibilité mauvaise. Voilà qui [...]

Par |22 novembre 2014|Aurélie|4 Commentaires

Une valse à Vienne

Figurant parmi les pays les plus petits du vieux continent, l'Autriche occupe avec ses 8,5 millions d'habitants une position géographique pour le moins atypique : située au cœur de l'Europe centrale, elle partage ses frontières avec huit Etats. Les montagnes des Alpes occupent une grande majorité du territoire, couplées aux forêts du pays jalousement préservées. Au-delà, les grandes villes s'ordonnent autour des rives du Danube et sur les plaines de l'Est. L'Autriche est une République fractionnée en neuf régions fédérales ou Bundesländer, dont celle de Vienne, également capitale du pays. Lorsqu'on parle de Vienne, on fait référence à une ville longtemps considérée comme la capitale mondiale de la musique - parmi les compositeurs célèbres qui y ont vécu, Mozart ou Beethoven. Mais citer Vienne, c'est aussi évoquer ses bals et ses valses, sans oublier ses traditions liées intimement au théâtre et à l'opéra. On dit même que chaque soir, près de 10 000 personnes assisteraient à des concerts de musique classique dans la capitale ! C’est en duo tante/nièce que nous nous sommes rendues à Vienne. Un séjour qui restera dans les mémoires : sur les traces historiques de la vie impériale telle qu’elle l’était au temps des Habsbourg… entre deux pleins de calories, qu’il s’agisse de manger des Würste sur le pouce ou déguster des pâtisseries dans des cafés. Une étape indispensable pour les curieux de passage dans la capitale ! Ce furent donc quatre jours à baragouiner un allemand approximatif pour nous faire comprendre, la musique de Strauss II, Le Beau Danube Bleu, tournant en boucle dans la tête. C’est donc sans surprise que je vous propose de laisser l’orchestre du 2009 Vienna New Year's Concert la jouer pour accompagner cet article. https://www.youtube.com/watch?v=t38fIJgvWEM Bonne lecture [...]

Par |15 novembre 2014|Aurélie|4 Commentaires

Plongée dans l’enfer vert à Saül

Saül… THE destination guyanaise ! Manquée il y a quelques mois, faute d’une santé de fer, je ne pouvais pas quitter la Guyane sans y avoir fait un saut. Mais avant de dérouler ce récit – dernier d’une longue série –, une petite présentation de la commune s’impose. C’est au cœur du département, et plus globalement au beau milieu de la forêt amazonienne primaire, que se situe Saül, un petit bourg tranquille de 70 habitants isolé du reste du monde (pas de réseau là-bas ; et Internet était coupé lors de notre séjour). Saül doit ses origines à la ruée vers l’or qui a agité le département à la fin du XIXe siècle. Les années 1910-1930 voient arriver de nombreux orpailleurs : parmi eux, beaucoup d’émigrés venus tenter leur chance dont un homme, Sahul, venu tout droit de l’île antillaise de Sainte-Lucie. Il donnera son nom au village. En 1952 exactement, le Bureau Minier Guyanais ouvre la mythique piste de Bélizon, unique route qui relie alors le littoral à Saül. C’est sans compter la chute brutale du prix de l’or quelques années plus tard, combinée à l’épuisement rapide des gisements : laissée à l’abandon dix ans plus tard, la piste de Bélizon n’est plus utilisée aujourd’hui, hormis probablement par les orpailleurs illégaux et quelques randonneurs rejoignant Saül à pied (comptez 10-15 jours et encore !). Car Saül, c’est 180 km depuis Cayenne ! On y accède donc uniquement par avion via la compagnie Air Guyane… ce qui n’a pas toujours été le cas. Longtemps berceau de la recherche d’or, aujourd’hui Saül se tourne vers l’écotourisme ou tourisme vert. Ici, les étrangers sont accueillis à bras ouverts ! On va donc à Saül pour arpenter la forêt à partir de cinq layons extrêmement [...]

Par |1 septembre 2014|Aurélie|4 Commentaires

Flore, fruits et légumes de Guyane

Après la faune vient la flore. Petit aperçu (1% ?) de la richesse de l’enfer vert, sans oublier les fruits et légumes locaux que j’ai pu goûter. Les photos publiées ici sont mes clichés personnels ; dans le cas contraire, la source Internet est mentionnée. Abricot pays : cet abricot des régions tropicales d’Amérique ne ressemble en rien à l’abricot de métropole. De prime abord, il s’agit d’un gros fruit rond, à la peau grise et rugueuse, qui peut atteindre jusqu’à 4kg ! A l’intérieur, quatre graines dont la taille s’apparente à de gros noyaux entourées d’une chair orangée au goût sucré. Arbre cathédrale : le bois cathédrale qui en est issu est un bois précieux de Guyane. L’arbre doit son nom à son tronc qui ressemble avec un peu d’imagination au pilier de l’édifice religieux. Arbre cathédrale – sentier menant à la savane roche Virginie Awara : fruit orangé d’un palmier cultivé en Guyane et au Brésil. Mais l’awara est surtout connu comme l’ingrédient principal du très célèbre – et coûteux – bouillon d’awara, plat guyanais créole. Pot au feu bouilli pendant trois jours, il se mange accompagné de riz et contient de la viande (poulet, bœuf, porc), du poisson, des crevettes, des légumes, et la pâte d’awara qui donne au bouillon sa couleur orangée caractéristique. Le plat est traditionnellement préparé pendant les fêtes de Pâques. D’ailleurs, il est coutume de dire que goûter au bouillon d’awara, c’est s’engager à revenir en Guyane… pour en manger encore une fois ! J’ai eu l’occasion de goûter au plat par deux fois : au restaurant, puis via Stéphanie qu’un ami guyanais avait préparé pour elle dans une énorme marmite. Particulier mais délicieux ! Bacove ou banane fruit : petites bananes qu’on trouve à foison sur les [...]

Par |21 août 2014|Aurélie|11 Commentaires

Faune de Guyane

Reflet de l’extraordinaire biodiversité de la forêt guyanaise, et plus globalement amazonienne, je dédie cet article à tous les animaux que j'ai eu la chance de rencontrer au cours de six mois passés en Guyane, sur les sentiers, sur la côte, sur les fleuves ou au cœur même de la ville. Bien évidemment, cette liste est non exhaustive. Les photos publiées ici sont mes clichés personnels ; dans le cas contraire, la source Internet est mentionnée. Acoupa : poisson tropical long et large doté d’une mâchoire inférieure proéminente et réputé pour sa chair excellente. Agouti : rongeur d’Amérique tropicale, reconnaissable à sa fourrure brune et à sa taille – il mesure de 40 à 60 cm. Caractérisé par de longues pattes avant et de courtes pattes arrière, il peut sauter jusqu’à 6m de hauteur ! Vu pour la première fois sur le sentier de Bourda Aïmara : géant carnivore, ce poisson affectionne les eaux douces et se pêche généralement dans le Sinnamary ou dans les criques adjacentes. Il peut atteindre 1m40 ! C’est aussi une espèce qui peut fortement bioaccumuler le mercure émis en amont par les sites d’orpaillage illégaux. Ara : perroquet d’Amérique tropicale au plumage coloré, à dominante rouge ou verte selon les individus, au bec puissant et à longue queue. Les aras sauvages vivent en groupe, et sont menacés d’extinction.   Ara sauvage – Grand-Santi Cabiaï : ce mammifère semi-aquatique d’Amérique du Sud peut mesurer jusqu’à 1m30 de longueur – ni plus ni moins le plus gros rongeur de la planète ! Le nom cabiaï est typiquement guyanais ; en français, on l’appelle capybara, dérivation d’un mot en langue indienne signifiant « seigneur des herbes ». Groupe de Cabiaïs pris en photo par Julie – territoire classé secret défense du CNES Caïman : on trouve [...]

Par |21 août 2014|Aurélie|6 Commentaires

Chasse au monstre dans les marais de Kaw

C’est avec Guillaume, Justine et Damien que je suis partie sur les routes ce week-end pour une excursion guyanaise pas comme les autres : une nuit dans la réserve naturelle des marais de Kaw, la plus vaste zone humide de la France entière. Tranchant sur la forêt omniprésente du département, les marais de Kaw s’étendent sur plus de 90 000 ha, patchwork de forêt, mangrove et savane flottante. Ils sont encadrés par les fleuves Mahury à l’est et Approuague à l’ouest et sont situés au cœur de la zone qui affiche la plus haute pluviométrie de toute la Guyane. Un spot idéal pour les férus d’oiseaux ! Source : http://www.unesourisetdeshommes.com Le prestataire qui nous emmène à la découverte des marais possède un carbet flottant : c’est sur ce bateau improvisé que nous passerons la nuit sur l’eau… après avoir traqué le monstre de Kaw à la lueur des étoiles.  *** Le samedi matin, nous quittons Cayenne aux alentours de midi. Direction : l’embarcadère de Kaw, où nous montons à bord du carbet flottant. Situé à 1h30 de la ville, une petite route de bitume serpente à travers la forêt. Seuls à rouler à cette heure, nous avons la chance d’apercevoir sur le chemin des tamarins à mains dorées, bondissant d’arbre en arbre. Lorsque nous arrivons enfin aux marais, il nous reste assez de temps pour entamer le sentier de la montagne Favard. Grimpant à 200m, il domine la savane inondée… mais c’est sans compter le fouillis amazonien qui nous barre la vue. Pas de panorama possible ! Toujours est-il que le sentier nous réserve une surprise de taille : au sommet, nous découvrons une roche gravée amérindienne. Un artefact perdu dans la forêt ! La découverte du site, à peine protégé, est si inattendue [...]

Par |2 août 2014|Aurélie|12 Commentaires

Week-end à Paramaribo, capitale du Suriname

Le Suriname… Probablement l’un des pays les moins connus de la planète ! Situé au Nord du Brésil, c’est l’une des trois Guyane, pris en étau entre le Guyana, Guyane anglaise, et le département d’outremer français. Les amérindiens (présence datée à l’an 3000 avant J.-C.) furent les premiers à occuper le pays, basés essentiellement sur les berges du Maroni. C’est en 1596 que des commerçants néerlandais foulèrent pour la première fois les côtes et fondèrent la toute première colonie hollandaise d’Essequibo, abandonnée cinquante ans plus tard. Second européens à tenter leur chance : les britanniques, s’attirant aussitôt les foudres néerlandaises. Deux territoires alors sont convoités : la colonie néerlandaise de la Nouvelle-Amsterdam (qui allait devenir New York) et le Suriname. Elles se gagnent et se perdent au rythme des trois guerres anglo-néerlandaises (ou Dutch wars). Enfin, en 1816, le Suriname passe sous l’administration des Pays-Bas. 1863 : l’abolition de l’esclavage, après plus d’un siècle d’agriculture développée grâce au travail des esclaves. Nombreux étaient ceux qui s’enfuyaient alors des plantations, les Noir Marrons ou Bushinengués, peuplant aujourd’hui les berges du Maroni au sein des campous qu’on rencontre tout au long du fleuve.  Le Suriname obtint son indépendance officielle en 1975. Plus marquée qu’en Guyane, la diversité ethnique est très forte au Suriname, où vit une multitude de communautés. Aussi étonnant que cela puisse paraître au premier abord, la majorité de la population (37%) est d’origine indienne : ce sont les Hindoustanis (tant hindous que musulmans ou chrétiens), descendants d'immigrés venus d'Inde au XIXe siècle. Viennent ensuite les Créoles, les Javanais et les Marrons, sans oublier les Amérindiens (2%) et les Chinois (2%). Les Européens, quant à eux, néerlandais ou d’autre nationalité, représentent moins de 1% des habitants. Cette diversité est très marquée [...]

Par |19 juillet 2014|Aurélie|3 Commentaires

Un Juillet à Cayenne

Le mois de juillet à Cayenne est presque un mois comme les autres. Les élèves ont quitté les classes pour de bon, les profs se préparent à partir effectuer leurs vacances en métropole, la fin du mois annonce le début en fanfare de la saison sèche et l’arrivée des touristes – quoique pour cette année, El Niño a changé la donne. Un mois comme les autres donc… sauf que sur les plages de la ville, l’activité atteint son comble, surtout lorsque le soleil a disparu derrière l’horizon. Là, à presque un mètre en dessous de la surface, des milliers d’œufs se craquèlent. A Cayenne, comme sur les autres sites de pontes d’Amérique du Sud, un baby-boom se prépare. Nous sommes en juillet, soit deux mois ou plus environ après les premières pontes des femelles tortues luth. Encore, des mères s’extraient des vagues pour pondre, croisant en sens inverse des tous jeunes nouveau-nés d’une dizaine de centimètres qui rampent vers le large. Chaque jour, des bébés tortues gagnent les eaux brunes. Ils passent un peu plus d’un jour à creuser le sable pour sortir à l’air libre (en moyenne, le nid est recouvert de 80cm de sable) : cette étape, obligatoire, les aguerrit à la survie. Une fois dehors, les bébés tortues  vont se diriger vers le point le plus lumineux, l’horizon et la mer qui reflète les rayons solaires (d’où l’importance des moindres sources de lumière aux abords de la plage qui pourraient les perturber). Les éclosions semblent plus nombreuses au crépuscule, et pendant la nuit, que le jour même – du moins, celles auxquelles j’ai eu la chance d’assister. En effet, les jeunes tortues sont sensibles au gradient de température du sable : trop chaud, ils [...]

Par |1 juillet 2014|Aurélie|9 Commentaires

Veillée apocalyptique au sommet de l’inselberg

Le terme allemand inselberg signifie littéralement montagne-île. Relief rocheux escarpé, il s’agit en réalité de la part résiduelle d’une plaine ou plateau – l’érosion s’est attaqué au paysage, sans emprise sur les matériaux plus durs de l’inselberg. En résulte une montagne isolée, dominant les alentours. Ces formations particulières se trouvent sur toute la planète, certaines très célèbres comme le Pain de Sucre (Pão de Açúcar en portugais) à Rio de Janeiro près du Corcovado, Uluru en Australie  ou encore Monument Valley aux Etats-Unis. En Guyane, les inselbergs sont nombreux, reliefs du bouclier guyanais. Ils surplombent les arbres et offrent des vues à couper le souffle sur la forêt amazonienne. Parmi eux, la savane roche Virginie est l’un des plus accessibles : située sur la route de Saint-Georges, un layon – sentier – y mène après une petite marche d’1h30 entre les arbres. Le nom savane-roche fait référence aux petits amas de végétation dispersés sur le granit des inselbergs guyanais, la flore caractéristique des milieux soumis à la sécheresse. Avertissement : le récit qui suit relate deux journées passées à la savane-roche Virginie. L’excursion a été conduite de façon inconsidérée dans des conditions météorologiques dangereuses, exposant notre groupe à des risques qui auraient pu être évités facilement avec une meilleure préparation. Cet article ne vise en aucun cas à conseiller ou aiguiller de potentiels voyageurs mais doit plutôt servir de contre-exemple. Ne jamais monter à l’assaut d’un inselberg sous la pluie ! Avertissement#2 : le récit - ou pavé - qui suit risque d'amputer vingt minutes de votre temps. Pour l'apprécier comme il se doit, l'auteure vous conseille un verre de Guarana bien frais à siroter entre deux paragraphes. A bons entendeurs...  *** Samedi dernier, Morgane, Stéphanie et moi [...]

Par |9 juin 2014|Aurélie|2 Commentaires

Au royaume des saïmiris

Encore un jour férié ! Et le Jeudi de l’Ascension qui plus est, me permettant de faire le pont. Quatre jours de week-end, ce serait un crime de rester à Cayenne ! Passant le repos à la trappe, je décide d’inaugurer avec Stéphanie ce premier des quatre jours d’excursions : aujourd’hui, nous prenons la mer ! Direction : l’Ilet la Mère, situé au large de l’île de Cayenne et du fleuve Mahury. Les premières traces d’occupation sont difficilement datables. Des populations amérindiennes s’y étaient installées ; plus tard, les colons français y débarquent, un pénitencier y est même construit en 1852, pouvant accueillir jusqu’à 600 détenus. Une épidémie de fièvre jaune ravagera l’îlet vingt ans après l’arrivée des premiers bagnards et le site est abandonné. Finalement, en 1981, l’Institut Pasteur de Guyane établit un élevage de saïmiris sur l’île, les singes étant réservés pour le prélèvement d’un sérum servant à l’élaboration d’un traitement anti-paludique. En 2001, l’Institut se retire : les saïmiris restent alors les seuls habitants de l’îlet la Mère, appelé également îlet aux Singes. Désormais sous la tutelle du Conservatoire du littoral, l’Ilet la Mère fait partie d’un petit archipel de six îles appartenant à la commune de Rémire-Montjoly : l’Ilet le Père, le Malingre, les Mamelles (deux îlets) et l’Enfant Perdu. "D'après la légende, l'îlet le Père et l'îlet la Mère se promenaient un jour avec leur progéniture au large de la Guyane, quand ils furent surpris par un raz-de-marée qui les poussa sur les côtes, et les fit s'échouer sur les fonds de vase de Rémire. Leurs deux filles les suivirent (aujourd'hui appelées îlots des Mamelles) mais leur plus jeune fils disparut. Leur serviteur, le Malingre, envoyé à sa recherche, s'arrêta non loin à bout de force. Ce n'est [...]

Par |3 juin 2014|Aurélie|4 Commentaires